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FanFictions
7 septembre 2010

Chapitre 1 Chapitre 1: Un itinéraire

Chapitre 1
Chapitre 1: Un itinéraire emphorm-digreck !

« Hmmm, je pense qu’on est perdu. »
« Oh ? »
« A une chance sur un million, ouep » répondit-il.

Il, c’était l’un des deux autres membres de l’équipe de Raitoke, deux membres qu’il ne connaissait que depuis quelques heures, en fait. A eux trois, ils formaient une équipe de choc à la hauteur de la mission qu’on leur avait confiée: délivrer ce qu’il y avait dans son sac au chef du village de Bas, le Bas-kage. Lorsqu’il l’avait placée dans son sac, la chose s’était avérée lourde et sphérique, un peu plus gros qu’une orange, mais pas de la taille d’un melon pour autant. En tout cas, ni arme magique, ni parchemin, non, sans doute le plus mystérieux de tous les objets qu’il ait dû transporter au cours de ses nombreuses missions. Non pas dans le sens magique, intriguant, puissant, mais plutôt dans le sens banal, commun. Oui, sans nul doute, c’était la boule de verre qu’il portait dans son sac, le plus banal des objets qu’il n'ait jamais transporté en mission. D’ailleurs, cela se ressentait fortement, douze heures de route tranquille sans l’ombre d’une seule menace, même la fougère qu’il venait de survoler n’en voulait pas, de cette boule.

Cette mission lui avait semblé bien ennuyeuse dès le début. D’après son maître, le Oupa-kage, l’acheminement de cet objet était tellement important qu’il avait fallu monter une équipe de fins ninjas, plus communément appelés « ninjas qui ont trop la classe » dans les récits plus grossiers que celui là. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé avec deux personnes inintéressantes au teint de cadavre qui, lorsqu’ils se décidaient à parler, ne le faisaient qu’entre eux. Déjà douze longues heures qu’ils continuaient d’avancer en file indienne à travers forêts et marécages en direction du Bas, la fille aux aguets menant la troupe grâce aux instructions du village, Oupa, lui au milieu, et l’autre fermant la marche.

L’autre, c’était lYmlYm, enfin, pour cette mission, nul doute que c’était là un nom d’emprunt pour la mission, elle, elle s’appelait Juuchan, un nom tout aussi fictif. Tous deux faisaient parti des escouades d’anbu, qui bien entendu étaient l’une des élites du village. Quand il y repensait, cette brune au teint de cadavre et ce maigrichon châtain ne lui étaient pas totalement inconnus. Un pan de son esprit se disait qu’il les avait déjà vus quelque part, à chaque fois qu’un récit lui était dicté dans sa tête, sans aucun doute un manque flagrant d’imagination de la part de son auteur. Cela lui indiquait aussi qu’il allait sans doute se passer quelque chose pendant cette mission. Manque de pot pour Raitoke, Freud avait inventé le sur-moi, et ces pensées qui lui feraient peut-être paraître le temps moins long ne lui étaient pas à portée de neurones, comme qui dirait. D’autant qu’il pourrait par la suite se poser des questions sur la réalité de son existence, et se suicider virtuellement en apprenant qu’il n’est qu’un vulgaire jouet utilisé à des fins machiavéliques par l’auteur pour mettre en valeur ses personnages préférés.

Pour l’heure, l’anbu venait de les dépasser, de se suspendre par les pieds à la branche d’un arbre à l’aide de son chakra et, ses longs cheveux pendant vers le bas, lui disait qu’ils étaient perdus.

« Comment ça perdu ? »
« Bah, perdu quoi, comme quand… »
« Nous avons bien suivit les instructions du village non ? » dit-il en arrachant les instructions des mains de Juuchan, « Gauche à la sortie du village, puis droite aux grands rochers en haut de la cascade Oupa, gauche une fois arrivé à la bordure de la forêt des arbres emphorm-digreck, là on a suivit… » dit-il en relisant, jusqu’à ce que ses neurones se mettent en contact et que les prémices de la recherche de l’image associée aux arbres emphorm-digreck ne se forme. « Emphorm-digreck ? »
« Elle ne connaît pas sa gauche et sa droite. »
« That’s real. »

Cette fois, la connexion entre les neurones de Raitoke fut beaucoup plus rapide, de l’ordre de la valeur absolue d’un Y. Et c’est devant cette tête inexpressive -et toujours à l’envers- qu’avait l’anbu aux cheveux châtains qu’il se demanda pour la première fois avec quels ramassis il était tombé.

« Vous ne pouviez pas le dire plus tôt ? ! »
« Si, mais c’était moins fun. »
« Fun ? La mission doit être fune ? ! Mais avec qui suis-je tombé ! Des goths en plus ! » s’exclama-t’il, à bout.

Mais c’est sur ces mots que Juuchan, la fille aux cheveux noirs, se retourna pour la première fois depuis qu’ils s’étaient arrêtés. Le regard qu’elle lui jeta depuis son visage de glace lui inspira les pires souffrances qu’il puisse y avoir. D’ailleurs, plus tard, il se rappellera notamment de la pandaison de TER qui, dit-on, est l’une des tortures les plus douloureuses, pratiquée encore au jour d’aujourd’hui par une secte de personnes portant le kepit-SNCF. Le regard lui glaçait le sang, et il allait bientôt en déglutir lorsque lYmlYm s’interposa entre eux d’eux.

« Il ne faut jamais la traiter de goth. Elle s’habille en noir, c’est tout. » fit-il avec un sourire plein de sarcasme. « Bon allé, on y va avant que ça ne dégénère, je vais vous guider en retournant sur nos pas. »
« Non, fini le fun ! C’est moi qui vais vous conduire, vous allez voir ce que c’est, la vraie élite Oupa ! »
« Vous êtes sûr ? »
« Bah ouais. »
« Non pasque j’veux dire, j’ai l’habitude moi, »
« Ouais, c’est pas la première fois qu’on se perd hein. » dit Juuchan avec enthousiasme.
« Ouais enfin, c’est surtout quand c’est toi qui mène qu’on a des problèmes »
« Diffamation ! »
« Quand tu refuse que je mène par honneur, notamment. »
« Nan mais n’importe quoi ! »
« Bon on y va ! » fit Raitoke, vraiment excédé ce coup ci.

« Même pas de chipou avant ? » dit-elle, avec une lueur d’espoir dans les yeux. « Bon, c’était un non j’suppose. »

Elle se mit à les suivre, voyant qu’ils s’éloignaient, enfin, ils s’éloignaient, lYmlYm lui s’émerveillait encore une fois en marchant et sautant d’arbres en arbres, la tête à l’envers.

* * *


Raitoke s’arrêta net, après deux heures de cavale pour rattraper le temps perdu, c’était la première pause. Les deux autres étaient complètement morts, à bout de souffle, à croire qu’ils n’avaient jamais fait de mission de haut niveau. Raitoke n’en avait plus aucun doute, c’est deux là se la coulaient douce pendant les missions. Enfin, il ne savait pas qu’elles étaient leur spécialités après tout, par contre, des non-spécialités, voire des lacunes, ça il en avait remarqué. La clairière dans laquelle ils s’étaient arrêtés était dégagée. A première vue, elle ne présentait rien de bien extraordinaire, un arbre en son milieu, des arbres tout autour, de l’herbe verte faisant office de sol, et trois pâquerettes décapitées par un lapin, sérial-killer de son état. A deuxième vue non plus d’ailleurs.

« Pourquoi on s’arrête ? C’est les trois pâquerettes décapitées qui vous intriguent ? Vous aussi vous les avez remarquées ? »

Il est vrai que quiconque aurait été à la place de lYmlYm n’aurait pu voir que ce détail. Dès sa plus tendre enfance, ses parents l’avaient éduqué dans l’optique de faire de lui quelqu’un de cultivé. Qui dit culture dit connaissances, qui dit connaissance dit mythes et légendes du monde des ninjas. Parmi elles, celle des démons à queues, plutôt appelés « Bijuu » chez ceux qui croient parler japonais car ils mettent dattebayo à la fin de leur phrase, était celle qui effrayait le plus lYmlYm. Outre les classiques Kyûbi et Shukaku, existait l’une des plus grandes terreurs des champs de bataille d’asticots. Méconnus de tous, le démon à zéro queue –avant le démon à une queue donc !- , ou plutôt à une queue et demi, dû à ses attributs naturels, était réputé pour avoir un penchant plus qu’affirmé pour les têtes de pâquerettes. Ses membres étaient puissants et forts, il lui suffisait de bouger pour provoquer d’innombrables catastrophes macroscopiques, et son ego était à la hauteur de la splendeur de son corps : celui d’un lapin rose fluflu. Son nom était Jack T3H rabbYt ! A y repenser, lYmlYm eût des frissons.

« A ce qu’on dit, toute prairie dont les trois pâquerettes qui certifient sa banalité ont été décapitées… »
« Chut ! » fit Raitoke, alors que Juuchan et lui sortaient leur attirail de combat.
« Ok ok, mais ce n’est qu’un lapin vous savez… » dit-il, tandis qu’il mit sa main dans la poche retenant ses aiguilles.

Il est d’ailleurs courant de penser que l’on peut en porter dix entre nos dix doigts. Néanmoins, quiconque l’aura déjà tenté se rendra compte de l’erreur de cette idée reçue. lYmlYm lui, l’avait déjà fait. C’est pour cela qu’il n’en prit que huit, et les plaça instantanément entre chacun de ses doigts.

Mués, ils s’avancèrent à pas de loup vers le fond de la clairière. D’autant que les loups sont des ennemis naturels pour les lapins. Même lorsqu’ils sont roses.


En espérant ne pas avoir laisser trop de fautes. Suite des aventures de nos personnages dans le prochain chapitre (qui l'eu cru) !

Chapitre 2
Chapitre 2: Rixe dans la plaine

Non loin de là, ou plutôt, derrière les buissons dans lesquels notre équipe venait de s'aventurer pour se cacher des possibles ennemis, se trouvaient une dizaine de personnes en pleine action. Non pas la pleine action d'une cérémonie à la gloire de la déesse de la fertilité par exemple, mais une pleine action de ninja: une guerre. Enfin, guerre est un grand mot, et sans aucun doute inadapté à l'emploie que l'on en fait ici, rixe aurait été plus adéquat. Seulement, pour des raisons de politique éditoriale, nous devons éviter toute utilisation de la lettre x qui ne soit indispensable. Une guerre donc.

« Eh, le bandeau vous dit quelque chose à vous deux ? » demanda Raitoke, en se baissant pour être un peu mieux caché par les buissons.
« Même si j'ai aucune mémoire pour ce qui est des noms, les symboles, j'arrive à les retenir, et ça, jamais vu. » lui répondit lYmlYm.
« Non pu, en plus c'est moche. » ne put s'empêcher de commenter Juuchan.
« Tiens d'ailleurs, vous savez pourquoi on porte un bandeau vous ? Fait date que je me le demande, et bon, mine de rien, y a plus intelligent pour passer inaperçu moi j'dis, non ? En plus, on est vraiment con, on marque le signe de notre village dessus, résultat, impossible de faire croire à l'ennemi qu'on est du même village que lui. M'enfin, tiens t'as vu, y a une fille qui te ressemble. »
« Où ça ? »
« Celle avec les cheveux noirs là. Enfin, on la voit pas très bien, elle est entrain d'enfoncer son sabre dans la poitrine d'un gars j'crois. »
« Oui regarde là, la go... » avait commencé Raitoke, avant de repenser au TER pandu.
« Ah !!!!! Je vois ouiiiii ! » s'exclama Juuchan avant d'étouffer sa voix, et son enthousiasme par la même occasion. « Rapprochons nous, on pourra ptêt y piquer des trucs, tsé, quand ils laissent les corps. »

Et sur ces paroles, les deux ne firent ni une, ni deux, mais bien plusieurs enjambées pour se rapprocher. Raitoke les suivit malgré le mauvais pressentiment qu'une partie de sa conscience, insoupçonnée à ce jour, essayait de lui dire: ils allaient entrer dans une plaine.


* * *



Au milieu de la plaine se trouvaient donc une bonne dizaine de ninjas qui se battaient entre eux. Enfin, ils ne se battaient pas tous les uns contre les autres, du moins, pas de façon totalement désorganisée non. Bien au contraire même, pour quelqu'un qui aurait par exemple pu admirer une taverne remplie de nains ayant atteint le point de non-retour. D'après ce que Raitoke arrivait à observer, deux groupes se formaient, si l'on considère que l'on peut appeler deux ninjas dos à dos face à sept autres un « groupe » 1. Si l'on considère donc que cela peut s'appeler de la sorte, alors deux groupes s'affrontaient. Le premier était composé de deux ninjas donc, dont l'allure était bien plus que raffinée, ils avaient comme qui dirait la classe. Bien qu'en infériorité numérique, ils ne semblaient pas le moins du monde impressionnés par leurs adversaires. Et au contraire, ils esquivaient avec aisances les coups et en portaient aux adversaires, bien qu'ils ne puissent pas tout éviter. Les autres eux, semblaient plus rustres, leurs mouvements étaient faits avec moins d'agilité, et puis de toute façon, il fallait bien être rustre pour s'attaquer à deux jeunes filles. Enfin, c'est ce que pensait Raitoke, car en réalité les deux attaqués étaient une jeune femme et un jeune homme, bien que pour ce dernier, la différence ne se voyait pas des masses, même pour un oeil averti.

« Ils se débrouillent pas mal les deux du milieu là, vous trouvez pas ? Elle a trop la classe celle qui me ressemble ! » Commenta Juuchan.
« Elle est super belle ouais. » Dit lYmlYm, entièrement sous le charme.

« Mais moins que moi hein ? N'est ce pas ? »
« Bien sûr, elle heu, elle c'est une goth quoi. »
« Je crois que c'est un gars en fait, la personne qui est à côté d'elle. » Remarqua enfin Raitoke avant que les deux autres essaient de distinguer ce que disaient les voies des ninjas.


* * *



« Tu tue Sasuke221206 et on … »

Puis soudain, tout se figea, l'articulation de la bouche du gars resta ouverte sur cette dernière consonance, sans qu'aucun bruit ne continuât. Le ninja qui était entrain de sauter pour tenter d'assener un coup à la jeune demoiselle était figé en l'air, même les arbres qui logiquement devraient s'agiter au gré du vent ne bougeaient plus. En fait, si un narrateur avait été là, il aurait décrit la scène comme une scène figée, un peu comme le calme avant la tempête, sauf que le calme, normalement, ne dure pas cinq minutes. Et qu'il est suivit d'une tempête.

« Heu, vous croyez pas qu’y a un problème là ? » Dit lYmlYm, pour briser le silence.
« Hmm, ça s'pourrait ouais, toi aussi t'as cette impression ? Qu'ils se foutent de notre gueule en arrêtant leur mouvement ? Nous aussi on sait le faire, ils se prennent pour qui ? »
« Je crois pas qu'ils fassent exprès, regardez, même les arbres ne bougent plus, ni les buissons qui nous cachent d'ailleurs, ça me rassure pas des masses. » Suggéra Raitoke, qui trouvait Juuchan bien inflammable.
« Pas une raison ! Nos arbres aussi ils savent le faire ! » Continua Juuchan.
« On va voir ça de plus près ? » Proposa lYmlYm, un brin de lueur dans les yeux.

Puis, alors qu'il finissait sa phrase et allait se mettre en marche avant même que ses coéquipiers l'aient approuvé, le combat repris de plus belle. Le ninja qui était resté coincé à environ 2 mètres au-dessus du niveau de la mer retomba comme si de rien n'était, touchant l'un des deux ninjas de plein fouet. Un autre tenta d'immobiliser l'une des deux cibles à l'aide d'une technique ninja, sans succès.

« Tu disais quoi ? Ca lag à mort ! »
« On tue Sasukemachin et on sort de la zone, ça lag de trop, ça doit être un clan qui va débarquer. Fais une attaque spé ! »
« Ok »
Sur ces paroles, la fille qui ressemblait à Juuchan dégaina son épée, la prit de sa main droite puis s'élança à une allure folle vers ses adversaires, sa main en arrière pour gagner en vitesse. Elle en évita quatre qui essayèrent de la taper au passage et, une fois arrivée à la hauteur d'un ninja mal en point, frappa de toutes ses forces en diagonale dans son torse. Une fois le choc encaissé, la cible, le sans doute dénommé « Sasukemachin » s'écroula d’abord sur ses genoux, puis à terre. Il était mort. Au même moment, vingt autres ninjas sortirent du néant pour prendre place dans la plaine. Bien que tous différents, chacun d'entre eux portaient un sigle sur ses habits de façon à montrer son appartenance à un même groupe identitaire.

« Ué lé renfor son arriver on va buté lé admin !!!!!! » S’exclama l'un des ninjas qui était déjà présent auparavant. Il portait lui aussi le même insigne, mais d'une couleur différente.

Suite à ces paroles, il exécuta des signes de main et s'élança vers l'homme aux cheveux châtains qui accompagnait la demoiselle pour le bloquer par derrière. Manque de pot, ces deux là avaient disparus dans le néant, aussi vite que n'étaient apparus les vingt autres.

« On bouge et ferme la zone. »

Et d’un coup, la plaine fut déserte, tous étaient partis. Tous, sauf les corps inertes de Sasukemachin et ses autres camarades morts au combat précédemment. Juuchan dont les yeux brillaient d’excitation, prit la décision qu'il fallait s'en approcher, personnes ne leur avaient encore fait les poches, et carroter, c'était son dada. Surtout que là, il n'y avait pas à faire attention, ils étaient morts de toute façon. Il ne restait plus qu'une chose à faire, s'assurer qu'il n'y avait plus personne dans le coin, pour ne pas se faire repérer.

« T'en as envie hein ? » lui chuchota lYmlYm pendant que Raitoke scrutait l'horyzon.
« Ouais. »
« Bon, allons voir ce qu'il se passe de plus près, tout cela m'intrigue » dit Raitoke, « mais après, on reprend la mission. Que l'un d'entre nous aille vérifier qu'ils sont bien morts. »

Aussi tôt dit, aussi tôt fait, lYmlYm s'était déplacé instantanément auprès de l'un des trois corps inertes qui reposaient dans la plaine. Il retira le gant qu'il portait à la main droite afin de pouvoir positionner ses doigts nus sur le cou de la victime, et vérifier son poux. A la vue du contact entre lYmlYm et la partie du corp interte, Juuchan eût quelques frissons. Surtout son cou, en fait.

lYmlYm fit un signe de la tête, il était mort.


* * *



[1] En effet, dans certains immeubles cette utilisation n'est toujours pas conforme.


La suite prochainement ^o^ Un peu plus tard que celle ci par contre, la fac reprend, et bien que j'ai trouvé la chute, le plus dûr reste à écrire.

PS: je déteste décrire de l'action x_x
PS²: si vous ne comprenez rien, c'est normal. Le contraire serait plutôt surprenant même

Chapitre 3

Attention, ce chapitre est passablement mauvais, vous êtes prévenus.

Chapitre 3: A la recherche de la potion !

« Ok, on arrive, attends moi pour fouiller les poches surtout hein »

Alors que Juuchan et Raitoke allaient rejoindre lYmlYm, l’un des corps inertes qui reposaient autour de lui se mis à lever son bras pour se taper le front, comme s’il venait de sortir d’un coma éthylique. Seulement, il y a des fois où il ne vaut mieux pas se réveiller. Que ce soit après avoir fait des folies de son corps avec une personne de la gente féminine qui avait une voix inhabituellement grave, une impression qui la veille était bien entendue dû à l’alcool et non aux atouts plus qu’avantageux de la « demoiselle », ou lorsque lYmlYm est sur ses gardes. Pour notre bonhomme, cela sera la deuxième proposition. Reste à savoir laquelle des deux solutions était la meilleure pour lui. Malheureusement, il n’eût pas la possibilité d’y réfléchir, de réfléchir tout court en fait. Avant même d’avoir eu le temps de se demander où il était quand il eut ouvert ses yeux, il put constater que deux aiguilles venaient de se glisser dans sa carotide, sans laisser aucune trace, pas même un filer de sang. D’un coup, l’idée de se rendormir lui parut la meilleure des alternatives. Et il se rendormit. Profondément.

Conscient de son erreur, mais pas pour la bonne raison, lYmlYm fut pris de quelques regrets. Cette personne aurait pu leur fournir de nombreux renseignements, après avoir subit une petite préparation par Juuchan dans le cas où il refusait de répondre, bien entendu. Mais à dire vrai, lYmlYm se trompait sur toute la ligne, seulement il n’allait le découvrir qu’un peu plus tard. Une trentaine secondes plus tard pour être exact, le temps que le serveur arrête de laguer. Ah ça y’est. Observons.

« Bon, bah heu, je l’ai tué un peu trop vite je crois, toujours est il que vous pouvez… »

Soudain, les éléments se déchaînèrent. Un courant d’air circulaire, qui devint un mini tourbillon, qui lui-même devint une tornade, qui elle devint… une énorme tornade, prit forme près de lYmlYm. Ou plutôt à ses pieds, et celui-ci fut inévitablement expiré vers le haut. Ses membres étaient tirés de tous les côtés et il n’eût pas le temps de comprendre pourquoi qu’il se trouvait déjà à une bonne centaine de mètres du sol. La terre se mit à trembler et se resserrer, comme si l’espace dans lequel s’était déroulé le combat n’existait plus, et que le maître horloger désirait absolument combler le trou béant. Juuchan et Raitoke eurent juste le temps de s’accrocher aux buissons qui les entouraient avant de se retrouver tout d’un coup en face d’un désert, après un déplacement proche de la vitesse du son sur une distance d’un bon kilomètre. La plaine, les corps et surtout lYmlYm venaient de disparaître. Il n’y avait plus que le bruit du vent dans les arbres, et le soleil qui tapait sur le désert torride. Rien, en somme.

« Un genjutsu ? demande Raitoke, terrifié.
- Non, je l’aurai senti, c’est réel cette fois. Dit Juuchan en resserrant la main qui tenait son katana.
- Partons vite, c’est un pays de fous, on n’aurait jamais dû venir ici mais suivre les indications de la mission !
- Non faut retrouver lYmlYm, il a bien dû atterrir quelque part.
- Et moi je veux pas finir comme lui !
- Dans ce cas t’as qu’à partir. » Fit Juuchan, avant de s’aventurer dans le désert qui s’ouvrait désormais devant eux.

* * *

S’il y avait bien une chose qu’elle craignait, c’était le soleil. D’habitude, lorsqu’elle passait trop de temps en sa présence, elle perdait non seulement son teint de cadavre, mais passait aussi pour un grand brûlé pendant au moins un mois. Un mois, car elle n’était plus vraiment identifiable, que ce soit en tant que femme ou qu’être humain tout court. Elle prit la sur jupe qu’elle portait de son uniforme habituel d’anbu pour se faire de l’ombre sur le visage. Bien qu’elle fût noire et qu’il est connu que le noir attire la chaleur. Mais forcement, quand on est habillé entièrement en noir, c’est pas comme si on avait le choix. De toute façon, c’était sa faute, il n’avait qu’à pas être dans ce foutu tourbillon après tout. Dès qu’elle l’aurait retrouvé, il en prendrait pour son grade. Mais pour l’heure, elle s’inquiétait un peu quand même. Un peu seulement hein.

Puis Juuchan remarqua que Raitoke la suivait, comme prévu. Elle se remit à avancer, plus rapidement.

* * *

Pendant ce temps, un écureuil venait d’avoir une drôle d’expérience. Drôle à en mourir pour être exact, ça n’était pas peu dire. Alors qu’il venait de finir de cacher la énième noisette dans la terre de sa forêt, qu’il chercherait par la suite sans succès lorsque l’hiver arriverait, quelque chose qu’il n’avait encore jamais vu lui était soudain tombé sur la tête. A dire vrai, tomber est peut être léger comme mot, alors que pour l’écureuil, ce qui venait de lui atterrir sur la tête était plutôt de l’ordre du lourd. Ecraser serait donc un meilleur terme, c’est d’ailleurs cet attribut qu’il utilisera pour définir son corps alors que son âme était entrain de s’en détacher. De ses grands yeux, il put aussi considérer la chose qui lui avait coûté la vie. S’il avait espéré marquer l’univers par sa mort, ça n’était point le cas, la chose était une banale fiole au contenu jaune fluorescent. Dessus y était écrit « Potion de Virilité: A consommer avec prudence. ». C’est alors qu’il vit l’être avec lequel était tombée la fiole. Il rit.

A EN MOURIR.

* * *

Cela faisait bien une demi heure que Juuchan et Raitoke affrontaient le désert. Le vent s’était levé et la visibilité avait énormément baissée. Ils ne distinguaient désormais plus que les quelques mètres devant eux, et c’est avec peine qu’ils ne se perdaient pas de vue. Raitoke l’avait rejoint, se disant qu’il valait mieux rester à deux plutôt que de se perdre en cherchant le chemin pour rentrer au village. Et rentrer perdant. De plus, ils avaient toujours cette boule avec eux, et la mission n’était toujours pas terminée. Mais ça, Juuchan n’en avait plus rien à faire.

Soudain, le sable sur lequel se trouvait Juuchan se mit à bouger et un serpent noir en jailli rapidement. Il s’enroula tout au long de son corps, commençant par les jambes, passant par ses bras, la serrant le plus possible et l’empêchant ainsi de bouger pour partir, ou même de reprendre son Katana en main. La tête du serpent prit soudainement l’apparence d’un humain, qui sorti d’on ne sait où un Kunai. Une dizaine de ninjas jaillirent d’un coup du sable, se précipitant vers la cible capturée.

Raitoke, prit d’un élan sensé, du moins pour un ninja car toute personne sensée fuit lorsqu'elle se retrouve à un contre dix, avec pour seul partenaire la réplique de Sadako, ligotée qui plus est. Bref, prit d'un élan sensé pour un ninja, sorti ses deux poings américains avec lesquels il transperça rapidement deux des dix assaillants. Il envoya une paire de kunaï sur le serpent qui semblait lacérer Juuchan afin que celle-ci puisse se libérer, sans effet. C'est alors qu'il vit avec stupeur le pied d'une de ses deux précédentes victimes arriver en plein de son visage, accompagné du son -89, sifflant dans ses oreilles.

Celles de Juuchan elles sifflaient dans tout les sens, -80, -110, -290, etc... Ça n'arrêtait pas. Le bruit était oppressant, comme si il voulait absolument être entendu. Non, comme si c'était vital de l'entendre. Les huit autres ninjas l'encerclaient et lui assénaient des coups sans relâche. Le sang giclait dans tous les sens, et leurs uniformes, bien que noirs commençaient à en être teintés de rouge. Du moins, c'est ce que Raitoke pensait… Et ce qu'ils pensaient aussi. Pourtant Juuchan se sentait bien, si l'on omettait le son, le soleil et ce serpent. En fait, seul ce serpent en carton commençait à lui taper sur le système. Et quand quelque chose lui tape sur le système, elle pense aux TER pandus.

* * *

« Aoutch »

lYmlYm venait enfin de reprendre connaissance. Enfin, car il était entrain de refaire le rêve qu'il faisait à peu près 3.5 jours sur 14.5. Il avait compté car ce rêve le traumatisait, mais malheureusement pour vous, il ne souhaite pas en parler. Et puis c’est un cauchemar et non un rêve. Il avait donc reprit connaissance, les rayons du soleil traversaient les arbres feuillus de la forêt, et l'éblouissaient. Ils éclairaient son visage en nage, signe d'un rêve au stade vraiment avancé. Si Juuchan était avec lui, elle aurait pu nous confier que le lapin avait sans doute failli réussir à le manger. Heureusement pour son ego, et pour notre bonne conscience, elle n'était pas là.

Il regarda des deux côtés, mais où était elle ? Il se sentait perdu. Mais pas tant que ça, cette forêt... Oui, il l'avait déjà vu. Dans une vie parallèle sûrement. Car oui, lYmlYm croyait en la vie parallèle, il savait pertinemment que pendant qu'il dormait, l'autre vivait. Oui, l'autre, c'était son nom. Pas un ami imaginaire non, il parlait déjà à son cou, il n’avait pas besoin d’un autre ami imaginaire.

Peinant à se lever sur ses deux jambes, il put observer avec plus d'attention l'environnement qui l'entourait. La forêt était composée majoritairement d'arbres emphorm-digreck, connus notamment pour leur qualité en tant que combustible. Mais ce n'est pas ce qui l'interpella le plus, car il fini par regarder le sol.

Bon bon, en fait je sais pas pourquoi je poste ça. J'ai fais les trois quarts il y a de ça bien six mois, et bien que les deux premiers chapitres de la fiction me font toujours autant rire, celui ci n'est vraiment pas bon. Mais tant qu'à faire hein, ça fait toujours plus de choses à lire sur le site :3

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