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FanFictions

7 septembre 2010

Infilration Chapitre 1: Infiltration La guerre

Infilration

Chapitre 1: Infiltration

La guerre n'était pas quelque chose qui plaisait aux ninjas, bien au contraire. Néanmoins cela faisait parti de leur boulot, protéger leur village et leur pays au péril de leur vie, et en faisant fi des sentiments. C'était comme ça. Cela faisait déjà deux années qu'une guerre féroce opposait les villages de Konoha et de Suna. Comme la plupart des guerres, la cause initiale était probablement ridicule pour un oeil externe, et à dire vrai même les combattants ne s'en rappelaient quasiment plus. Une offense faite au Kazekage qui avait tout déclenché. Et puis, question d'honneurs, d'ego, les deux villages s'enlisaient dans une guerre, une guerre féroce.

La plupart étaient déjà à bout de force, et ils sentaient que la fin de cette mascarade serait proche, la prochaine offensive serait décisive, les deux camps s'en rendaient compte et préparaient leur stratégie. Dans la forêt qui hébergeait le quartier général de Suna, une jeune femme en uniforme de Konoha avançait entourée de deux ninjas en tenue du sable. Ca n'était point une prisonnière comme on pourrait le penser, mais la chef des espions du village du sable. Elle avait laché ses cheveux blonds qui lui arrivaient aux omoplates et avait caché ses armes spéciales dans son uniforme. Sa mission était simple, infiltrer Konoha, sans se faire reconnaître, grappiller des informations ici et là, puis les ramener à son QG. Certes ce genre de mission avait souvent eu lieu durant ces deux dernières années, mais cette fois, c'était primordiale pour l'ultime offensive. Il faudrait évidemment qu'elle soit sur ses gardes. La plupart des chefs militaire du camps adverse l'avaient connue plus jeune et ne manqueraient pas de la reconnaître à la première faille dans son comportement.


« Mademoiselle, nous ne pouvons vous accompagner au delà, nous risquerions de nous faire attaquer. »

« Pas de problème, je sais me débrouiller toute seule. Retournez au campement. »

« Fais attention Temari. »

« Ne t'en fais pas pour moi Kankurô, tu me connais. » Répondit la jeune fille avec un sourire.

Ils firent demi tour. Ils s'étaient à peine éloignés de quelques mètres qu'un kunai passa à deux centimètres du premier ninja. Temari leva les yeux. Des ninjas de Konoha étaient dans les arbres tout autour. Elle se mordit la lèvres, elle aurait pu repousser toutes les attaques et jets d'armes en quelques secondes à l'aide de son eventail pour ainsi couvrir ses alliés. Cependant, cela aurait non seulement foutu en l'air sa couverture, mais les soldats de Konoha n'auraient pas manqué d'aller informer leur chef de sa présence ici. Tout effet de surprise aurait été perdu.

Elle se contenta donc de courir en avant. De cette manière les ninjas du village de la feuille pourraient la prendre pour une prisonnière, affaiblie, profitant de l'attaque pour s'échapper. Elle courait plus ou moins en aveugle en prenant soin de ne pas filer directement vers le QG. Elle ne savait pas si tout les soldats connaissaient parfaitement leur situation, et ne voulait pas risquer une bourde. Une fois qu'elle fut suffisamment loin pour ne plus entendre de rumeurs de combats, elle se laissa choir le dos contre un arbre. Si sa fuite avait été remarquée elle serait recherchée. Alors autant ne pas être prise par surprise. Elle restait sur ses gardes en affichant une fatigue feinte.

Cependant, alors qu'elle essayait de distinguer une ombre qui semblait avoir bougé dans les arbres devant elle, elle fut plaqué contre l'arbre, un kunai sous la gorge. Le masque qui la regardait affichait les couleurs des anbus de Konoha, des cheveux châtains en dépassaient et ondulaient avec la petite brise. Temari garda son calme et fit un regard morne et désespéré à la fille anbu.

« Regardes sa plaque. » dit l'anbu, avec une voix grave qui la surpris.

Un second agent, avec de longs cheveux noirs jusqu'aux fesses arriva et fouilla les poches de l'uniforme que portait Temari, tout en restant méfiant. Heureusement, la mission avait été minutieusement préparée, et les ninjas du sable s'étaient procurés la plaque d'un soldat de Konoha, tombé au combat un peu plus tôt. Yuu Asuno pour être exact, une ninja alors fraîchement sortie de son examen Chuunin, organisé quelques mois à peine avant les faits.

« Muu Asuno ? » demanda-t-elle, après une brève lecture de la plaque.

Temari eût un instant de réflexion. Avait-t-elle mal retenu le nom de la personne qu’elle incarnait ? Etait-ce un piège ? Généralement, une personne corrige tout de suite son prénom lorsqu’on le prononce mal. Sa posture était plutôt mauvaise, voir critique. Il serait sans doute impossible de faire lâcher prise l’anbu qui la tenait sans se faire trancher la gorge, même par surprise, ses armes étaient cachées dans sa veste, et ses mains ne pouvaient se joindre pour effectuer des signes. Ils étaient deux et elle se trouvait en terrain totalement inconnu. Une goûte de sueur coula sur ses tempes, cachée par ses cheveux détachés. Après tout, elle avait peut être simplement mal lu.

« Yuu, Yuu Asuno. La plaque a dû rouiller depuis le temps… » répondit Temari en se reprenant.

L’anbu la fixa, avec sans doute un sourire derrière son masque. « C'est bon, tu peux la lâcher. » dit elle, alors que le premier relâchait prise. « Excusez nous, mais comme vous vous en doutez, nous prenons nos précautions. On est du même camp on dirait. »

Temari eût un faible sourire.
« Je suis tellement contente si vous saviez de voir des alliés. Ca fait si longtemps que je n'en ai pas vu. Je suis Yuu Asuno. Il me semble que cela fait si longtemps que je suis prisonnière... Pourriez vous m'aider? J'ai bien peur de m'être foulé une cheville, et je suis trop épuisée pour utiliser mon chakra pour y remédier. »

« Bien sûr. Cela doit faire dans les deux mois, je me doute que le temps doit paraître long, lorsque l'on est prisonnier. » dit la jeune anbu tandis que l'autre sortait un onguent pour l'appliquer sur la cheville de la blonde.

« Vous pouvez marcher ? Nous allons vous accompagner jusqu'au camp. »

Il lui tendit la main pour l'aider à se relever. Elle trébucha un peu et lui sourit. Ils la guidèrent à travers la foret directement au campement. Ce dernier était en effervescence. Apparemment ils avaient réussi à faire prisonnier un des deux compagnons de Temari et s'apprêtaient à recevoir la visite d'un des chefs, qui comptait bien le faire parler. La blonde profita d’un moment d’inattention de la part des deux anbus pour exécuter des signes et lancer un genjutsu sur le premier jeune homme qu’elle vit. Elle courru ensuite vers lui et lui sauta dans les bras, comme si ne l’avait pas vu depuis des mois. Les deux anbus la regardèrent et lui tournèrent le dos, partant main dans la main.

Ils devaient sans doute aller faire un rapport sur leur mission se dit elle. Une chose était sûre, ils ne l’évoqueraient pas dedans, sa simulation avait marché à la perfection. Elle relâcha son étreinte sur le jeune homme qui avait de longs cheveux noirs, annula son jutsu et en profita pour se fondre dans la masse. Elle passait inaperçue dans la masse. Elle ne se rappelait pas qu'il y'ait autant de personnes vivant à Konoha. Ils avaient dû rappeler tout leurs ressortissants ou quelque chose dans le genre. Encore plus facile.

La soirée était déjà avancée quand elle comprit que le chef militaire était proche. Les ninjas remettaient leurs uniformes en place, les brossaient, et se dirigeaient tous vers la grande entrée du campement. Elle suivi le mouvement, sans se mettre trop près, au cas où. Et en effet, une escouade d'anbus ouvrit le passage au chef militaire. Elle étouffa un petit cri de surprise. Tout allait être plus difficile que prévu.

Car le chef en question, sous cette cape et cette masse de cheveux sombres n'était que le plus grand génie stratégique qu'elle eût jamais rencontré. Personne ne dis un mot quand il traversa tout le quartier général pour se rendre à la tente hébergeant les plus hauts gradés de l'endroit. Si c'était cet homme qui menait l'interrogatoire, nul doute que son compagnon parlerait, ou en tout cas, le moindre signe le trahirait

Elle attendit que la plupart des soldats aient détourné leur attention de cette tente pour pouvoir s'en approcher. Cet homme là n'était pas un des partisants de la torture et elle était quasiment persuadée que son compagnon s'en sortirait vivant si il coopérait. Celui qui allait l'interroger n'aimait pas tuer pour rien. Tant que cela lui était possible, il gardaient les prisonniers jusqu'à la fin de la guerre, puis les renvoyait chez eux après les avoir plus ou moins lavés de leur souvenirs, afin qu'ils ne se rapellent pas des méthodes d'interrogation par exemple. Car en effet elles n'étaient pas orthodoxes. Il pouvait interpréter le moindre haussement de sourcils, le moindre plissement des lèvres. Le moindre signe lui donnait une foule d'informations. Il ne posait que des questions simples et parfois sans rapport direct avec le chef d'inculpation. Il menait la victime en bateau et au final arrivait presque toujours à ses fins. Il construisait une forteresse sur des fondements en dentelle. C'était le meilleur en son domaine et jusqu'à présent personne ne lui avait resisté. Bon, c'est sûr, la torture était plus rapide... Mais moins propre.

C'était le pire qui puisse arriver, le prisonnier ne parlerait pas elle le savait, l'entrainement avait été dur et seuls les meilleurs de leurs domaines avaient été retenus, mais ils n'avaient pas été entrainés à ça. Contrôler le moindre mouvement de ses muscles faciaux dans un tel stress, ça n'avait pas été au programme, la priorité avait été donnée à la resistance à la torture physique. Ils n'avaient pas pensé qu'il se déplacerait pour un simple prisonnier dans une mission de routine, c'était une cruelle erreur stratégique et elle s'en mordait les doigts.

Elle s'approcha de la tente, son compagnon était attaché à un poteau la tête baissée, le pantalon dechiré et l'uniforme taché de boue. Il avait dû essayer de fuir avant de se faire prendre. Elle constata avec un léger soulagement qu'il ne s'agissait pas de son frère. Non pas qu'elle fût très proche de sa famille, mais elle tenait quand même plus à ceux de son sang qu'aux inconnus. Et puis cela ne viendrait pas souiller l'honneur de son nom. Elle regarda autour d'elle pour vérifier qu'on ne la remarquait pas. Mais tous semblaient être occupés. Elle s'avança un peu entre la tente et les arbres, elle était à couvert. Pour rejoindre le prisonnier il lui faudrait traverser une zone pendant laquelle elle serait à decouvert, et visible par n'importe qui tournant la tête dans sa direction. Après elle serait cachée par la tente et seuls les occupants de celle-ci pourraient la remarquer, si par hasard ils se décidaient à en sortir. Chose qui ne tarderait probablement pas, l'interrogatoire serait probablement important et commencé le plus tôt possible.

Elle inspira et franchi au pas de course la zone à decouvert. Puis elle ralenti son allure et arriva à pas de loup derrière le prisonnier. Elle lui plaqua la main sur la bouche pour prevenir toute réaction de surprise et croisa son regard. Il la reconnu et hocha la tete. Elle ota sa main.

« Que fais tu ici, tu vas te trahir ! » murmura-t-il rapidement.

« C'est un risque mais un risque nécessaire. »

« Je ne vois pas ce qui serait nécessaire au point de mettre en danger notre mission. Tu sais très bien quel en est l'enjeu ! »

« Oui je le sais parfaitement. Et c'est bien pour ça que je viens ici. Tu vas être interrogé... »

« Penses tu que je l'ignore? » le coupa l'homme. « Je sais résister à la torture, j'ai été entrainé pour cela. Ne me prends pas pour ce que je ne suis pas. »

« Tu ne vas pas être torturé » dit-elle sombrement.

« Et bien alors? » Il s'interompi devant le regard sombre de sa camarade.

« C'est Shikamaru qui va t'interroger »

Il écarquilla les yeux. C'était le pire qui pouvait leur arriver. Avec lui le secret de la mission ne tiendrait pas longtemps. Préparer tout cela pendant si longtemps pour échouer aussi près du but, ça en était frustrant. Surtout alors que tout se déroulait pour le mieux et que l'infiltration était réussie. Il secoua la tête, attristé.

Elle soupira « Je suis desolée ». Elle plongea la main dans son decolleté et en tira un de ses évantails.

« Mais non, tu n'y peux rien, on ne pouvait pas prevoir que... »

Elle l'égorgea.

Chapitre 2

Chapitre 2: Infiltration


Elle jetta un regard sur les alentours, personne ne semblait l'avoir vue. Elle replia son éventail et le rangea dans son décolleté. Elle sortit un kunai de sa poche et rapidement détacha les liens qui le retenaient. Elle lui ouvrit ensuite la bouche et lui trancha la langue. Elle le laissa tomber par terre. De cette manière quelqu'un qui voudrait reconstruire la scène en déduirait que le ninja avait réussi à trancher ses liens avec on ne sait quel objet, qu'il se serait ensuite egorgé et se mordant la langue pour ne pas crier, il l'aurait tranchée nette. Elle était satistfaite de cette mise en scène. Du moins elle serait plausible pour les ninjas de base, après elle n'avait pas trop d'illusion, et pensait bien que Shikamaru sentirait que le truc clochait.

Tant pis, elle ne pouvait pas faire mieux en si peu de temps. Elle entendit des bruits dans la tente, comme des sièges qui se reculaient, on allait bientôt sortir, alors elle s'enfuit à toute vitesse, et se fondit dans le gros des troupes. Non loin de là où gisait le prisonnier se trouvait une sorte d'infirmerie de fortune. Les ninjas médecins étaient déjà très occupés avec les blessures grâves, alors la plupart des soins de bases tels que les bandages, désinfection de plaies ou autre avaient été confiés à la solidarité inter-shinobi. Chacuns y soignaient ses camarades, du mieux qu'ils pouvaient en espérant bien que lorsqu'ils seraient à leur tour blessé, ils trouveraient ici quelqu'un pour les aider. Elle y serait vue comme utile et personne ne lui poserait de question.

Elle apeçu un soldat qui essayait de se panser seul une blessure ouverte au pied. Elle s'agenouilla auprès de lui de manière à pouvoir quand même voir ce qui se passait derrière la tente, autour du cadavre de son compagnon. Il avait apparement subit des jets de shuriken dans la journée, et une de ses plaies s'était réouverte. Elle n'était pas spécialement grâve, il fallait juste la nettoyer et la panser, il devait d'ailleurs probablement refaire son pansement plusieurs fois par jour. Elle lui proposa son aide et il l'accepta chaudement. Elle banda ses plaies avec une grande attention en tachant de lui faire le moins mal possible.

Ca n'était pas qu'elle voulait lui épargner des souffrances inutiles, mais plutôt qu'en procédant de cette manière elle prenait le plus de temps possible et pouvait regarder à son aise ce qu'il se passait non loin de là. Ils étaient sortis de la tente, mais il faisait trop sombre pour qu'elle puisse distinguer si elle connaissait certaines têtes ou non. Elle était persuadée que Shikamaru était quelque part après l'attroupement, mais elle n'aurait pas su dire pourquoi, ni le trouver. Ils étaient tous autour de ce qui devait être le corps du prisonnier. Probablement étaient-t-ils en train de se demander comment cela avait pu arriver. Elle sentit son estomac se serrer sans même qu'elle n'y prête attention.

C'est dans ce genre de moment où vous vous demandez si vous n'avez pas fait une bourde monumentale, oublié un détail important. Avait-elle bien son éventail ? Avait-elle tranché les liens avant ou après lui avoir coupé la langue? Elle sentit toutes ces questions lui affluer à la boîte craniènne. Elle connaissait ça, c'était le début de la panique. Elle baissa les yeux et se concentra sur le blessé, en inspirant à fond pour se calmer.C'était la méthode la plus simple, la plus discrète mais aussi généralement la plus efficace. Elle laissa son esprit se concentrer seulement sur ce qu'elle faisait et rien d'autre. Ce qui ma foi réussi.

En effet elle n'avait pas fait de grosse bourde, et non loin de là la plupart des personnes présentes étaient aboutis à la conclusion qu'elle avait desiré leur faire obtenir. Ils étaient déçus pour la plupart bien sûr, le prisonnier aurait été tellement utile. Et puis même, Nara aurait pu l'interroger, ils auraient pu en apprendre énormément de sa manière de procéder. Nul doute que le ninja en charge de ce campement avait espéré dorer son blason en proposant ce priosonnier, et ainsi montrer son efficacité... Espérant peut être un avancement ou une quelconque récompense. Et finalement... Tout était soudainement par terre, foulé dans la boue et tous les espoirs retombés. Ils ne soupçonnaient même pas pour la plupart l'intervention d'un membre extérieur. Néanmoins, Shikamaru restait perplexe.

Il était agenouillé depuis quelque minutes quand il se releva et se tourna vers la femme debout à ses cotés. Il s'agissait pour être exact de Sakura. La jeune fille avait grandit, elle était devenue une des meilleures ninja médecins après Tsunade, dont elle avait reçu les enseignements. Ses cheveux avaient poussé jusqu'au bas de son dos et étaient retenus dans un catogan. Sa silhouette était désormais celle d'une femme faite. Deux grossesses lui avaient donnée une lourde poitrine (qui ne rivalisait néanmoins pas avec celle de sa professeure de médecine) et de larges hanches. Elle avait tout de même rapidement perdu tout les kilos pris lors de ces enfantements et était aussi fine que pendant son adolescence.

« Est-ce-que tu pourrais regarder si les gants du prisonnier ont des taches de sang ou non, s'il te plait? »

Elle acquiesa et s'agenouilla. Elle sortit une petite lampe de sa poche et prit la main du défunt de manière à pouvoir éclairer son gant, contrairement aux mitaines communes dans les uniformes de Konoha, le gant prenait toute la main et meme une partie du bras... Si il y'avait du sang, il apparaîtrait brillant sous la lumière spéciale. Quand elle eût inspecté les deux gants, elle se tourna vers Shinakamaru et secoua la tête, il n'y avait rien ressamblant de près ou de loin à du sang sur les gants de la victime.

« Hmmm... Alors notre prisonnier aurait réussi à s'égorger sans se mettre de sang sur les mains... Pourtant nous savons que l'artère à cet endroit débite le sang à grande force, et à en juger par les trainées au sol, gicle sacrément. Soit notre prisonnier est un égorgeur hors pair, soit tout ceci n'est qu'une mascarade. »

Tandis qu'il retournait à la tente, Temari avait achevé son tour dans l'hôpital de fortune. Elle aurait pu aller s'allonger et se reposer dans un coin, sur un lit, personne ne lui aurait dit quoique ce soit. C'est ce que faisaient la plupart des ninjas autour d'elle, elle n'aurait pas parue dépareillée. En plus elle était fatiguée. Néanmoins, tel n'était pas son but. En se donnant l'air de faire juste une petite promenade pour prendre l'air, elle notait tout ce qui pouvait se révéler intéressant mentalement. La proportion de blessés, les armes à disposition des soldats, ce qu'ils savaient des tactiques de Suna...

Sous son air de gentille kunoichi, et de jolie fille, elle réussissait assez facilement à engager la conversation avec des hommes qui généralement ne demandaient pas mieux que causer. La plupart étaient au bord du gouffre, avaient perdu parents et amis, parfois sous leurs yeux, et une oreille attentive et une épaule chaleureuse n'etait pas monnaie courante dans un camp comme celui-ci. Chacun avait trop à faire avec soi même en règle générale, et quelque soit l'amitié ou la fraternité qui regnait parmis les shinobi, ils ne pouvaient pas passer des journées à se lamenter en groupe. Non seulement ca ne servirait à rien, mais ça sapperait totalement le moral des troupes.

En quelques heures elle savait à peu près tout ce qu'elle désirait. Les ninjas du village de la feuille étaient mal en points, et ils ne pourraient probablement pas tenter une offensive dans les jours qui venaient, c'était assez favorable à Suna. En effet le village du Sable venait de conclure une alliance avec celui du Son qui était resté neutre jusqu'à présent. Les soldats du Son étaient frais et dispos, n'ayant encore jamais combattu dans cette guerre.

Elle s'enfonça dans la forêt qui bordait le camp, personne ne trouva ça étrange, en effet il n'y avait pas de cabinets, il n'était donc pas rare de voir des ninjas partir dans la forêt pour satisfaires quelques besoins naturels, ou même pour chercher un peu d'intimité. Elle tâcha de trouver un endroit bien caché, d'où elle pourrait surveiller les arrivées, mais sans être vue, puis elle s'accroupit, de cette manière de loin elle aurait l'air d'accomplir une action banale.

Elle traça quelques signes dans le sol qu'elle humidifia avec son sang. Peu de temps après du sable qui l'entourait se rassembla dans sa main, pour former finalement une oreille. C'était sa manière de faire son rapport, il arrivait directement à son frere le génie du sable. Elle raconta tout ce qu'elle avait vu et fait, l'homme qui venait d'arriver au campement et dont il faudrait tenir compte, le meurtre de son camarade, tout cela arriva au QG de Suna. Lorsqu'elle eût fini l'oreille se dissipa, mais elle ne se releva pas. Elle savait que ça n'était pas fini. En effet quelques minutes s'écoulèrent, et à nouveau le sable commença à se rassembler.

Il formait des petits boules, disposées à des endroits précis. En fait, chaque carré de trois sur trois (avec pour unité de mesure le diamètre d'une boule) était un code, une lettre, définie par l'agencement des boules dans ce carré trois sur trois. Il y'avait donc très exactement 9! possibilités, ce qui équivalait à 36880 posibilités. Inutile de vous dire que toutes n'étaient même pas encore utilisées. Ce code avait été mis au point par le village caché du Sable il y'a des décennies et des décennies, et il était parmis les premiers enseignés à l'académie des Chuunin.

Elle décrypta automatiquement le code, cela faisait si longtemps qu'elle l'utilisait que c'était comme sa langue maternelle. Gaara était content des informations qu'elle avait ramenées, il disait qu'en temps normal il aurait probablement lancé une offensive, immédiatement pour profiter de son effet de surprise. Mais la donne avait été modifiée par la présence de Shikamaru, il était bien capable de gagner une guerre avec trois chèvres, vu son génie. Il voulait donc retarder l'offensive, plus y penser avant de faire quoique ce soit.

Elle balaya le sable, signe qui signifiait qu'elle avait décrypté la première feuille, puis lit celle qui se formait par la suite. Il lui demandait d'aller s'approcher de Shikamau, sa mission était modifiée, elle devait devenir proche du petit génie autant que possible, de manière à trouver son point faible. La transmission s'arrêta là et le sable disparu, après lui avoir souhaité une bonne chance.

Elle se mordit la lèvre en se relevant, elle n'aimait pas cette nouvelle mission. Elle et lui avaient été plus ou moins proches fut un temps, disons pour être exact qu'elle avait été attirée par lui, mais qu'elle avait fait passer cette attirance en énergie pour l'emmerder tant que possible. Ils étaient en constante rivalité et se haïssaient ouvertement, du moins c'est ce que pensaient ceux qui les voyaient. Elle avait peur qu'il ne la reconnaisse, certes il ne l'avait jamais vue les cheveux détachés, ni dans cet uniforme, mais il était tellement doué pour lire sur les visages qu'elle redoutait de passer sous ses yeux.

Tant pis il fallait tenter, mais d'abord mettre au point une stratégie pour pouvoir l'approcher, et le mettre en confiance. Si elle devait lui soutirer des informations, même en se prostituant -ce qu'elle comptait éviter tant que possible-, il lui faudrait plus d'une heure. Mais elle se rendit soudain compte qu'elle était observée.

Chapitre 3

Chapitre 3: .


Temari se redressa. La forêt était silencieuse. Mais il existe plusieurs types de silences. La silence causé par la terreur, celui par l'absence, et celui par l'observation. Et le silence actuel était de cette dernière catégorie. Temari savait reconnaître les silences et elle se trompait rarement. Quelqu’un l'observait. La question était de savoir qui, dans quel but et surtout ce qu'il avait vu. S’il avait compris toute sa communication elle n'aurait pas d'autre choix que de le tuer. Elle prit un air dégagé et se chargea d'affecter une conduite pour le moins neutre. D'un coup d’œil elle repéra l'homme qui l'observait. Il était posté dans un arbre, à sa gauche, à 4h à peu près. Son visage était fin, de longs cheveux bouclés dorés lui descendaient aux omoplates, un corps mince et une taille moyenne, mais surtout, un uniforme anbu. C'était apparemment ce même anbu qui l'avait accompagnée au camp, et qui l'avait probablement observée depuis un long moment, voir même peut être depuis le meurtre de son coéquipier. Elle se mordit la lèvre, elle était face à un cruel dilemme, mais il ne savait pas encore qu’elle l’avait repéré.

D'un coté, si elle le laissait en vie, il allait forcement rapporter tout ça à son QG, dans l'heure, et le plan de la blonde serait totalement tombé à l'eau. Mais si elle le tuait l'alerte serait donnée au campement. Il avait probablement des rapports à faire toutes les demi-heures, et son absence à l'un d'entre eux serait soit synonyme de trahison, soit de meurtre. Dans les deux cas le campement serait en alerte et il lui serait d'autant plus dur de mener sa mission à bien. Tant pis, autant prendre l'option qui lui laissait le plus de chance de conserver sa couverture, à condition de le tuer sans se rapprocher du campement. Elle tourna son visage vers l'homme en souriant.

« Bonjour ! Jolie soirée n'est-ce-pas ? »

L’homme ne lui sourit pas en retour, il se contenta de faire un signe de tête. Elle fit mine de tousser et porta sa main à son décolleté pour en sortir un éventail, jusqu’à ce qu’elle sente la présence d’un ennemi imminent derrière elle. Elle eût juste le temps pour se retourner et parer le kunai. Heureusement qu’elle l’avait vu faire il y a quelques heures de ça, sinon elle y serait passée se dit elle, son faible gabarit lui donnait un certain avantage sur elle, en effet il semblait plus léger et son poids devait lui permettre de se mouvoir rapidement, malgré la nonchalance qu'il affichait. En échange néanmoins, ses coups étaient moins violents. Profitant de l’effet qu’avait son contre sur son adversaire, elle assena un violent coup avec son éventail. L’anbu parti en fumée comme tout bon clone qui se respecte. Temari jeta un coup d’œil à l’endroit où il se trouvait précédemment, et comme elle l'avait devinait, il n’y avait plus personne.

Ca n'était pas étonnant. S’il avait découvert son imposture, il devait bien se douter que cette mission d'infiltration n'avait pas été confiée au premier venu, mais à une kunoichi d'un haut niveau. Il devait probablement agir en conséquence. Deux possibilités s’offraient de nouveau à elle. Soit il était allé alerter le village, auquel cas il serait bon de se faire oublier, ou il allait l’attaquer de nouveau. La seconde solution était la plus plausible, le village venait de perdre un prisonnier, et les informations capitales qui allaient avec, il n’allait pas laisser échapper une potentielle prisonnière. Dans les deux cas, se diriger vers l'extérieur du camps était la meilleure chose à faire.

La blonde se mit à courir, simulant une fuite, et environ tout les cinq mètres, elle assenait la forêt de coups d'éventails assez dévastateurs. Le but était simple, faire tomber des branches, des feuilles pour qu'il ne puisse pas la suivre à l'ouie. De cette manière elle rendait aussi plus difficile la poursuite à vue, et l'obligeait à avoir une attention constante afin d'éviter de se prendre une grosse branche sur la boite crânienne.. Il la suivait, elle sentait sa présence, mais la stratégie semblait marcher. S’il y'avait quelque chose qu'on apprenait vite, c'est qu'il fallait mieux attaquer en premier, que de riposter en premier. Elle concentra sa force, et utilisa à nouveau son éventail, ce coup si le vent violent lui forma un terrain dégagé. Elle se posa au milieu, se tournant vers le chemin qu'elle avait pris, s'attendant à voir d'une minute à l'autre l'Anbu. En effet, il était là, dans un arbre, face à elle. Il avait remis son masque et tenait quatre aiguilles dans chaque main. S’il était adepte des armes de jet, il serait facile de s’en défaire.

Il lança les aiguilles droit vers elle, qu'elle dévia d'un coup d’éventail. Il était descendu de son perchoir, et se trouvait en face d’elle. Elle ne pouvait plus le laisser s’approcher, il fallait en finir. Elle n'était pas spécialement bonne en combat rapproché, et elle ne voulait pas finir prisonnière.

Pour être un bon ninja, il ne faut pas seulement s'entraîner et maîtriser des techniques de combats, non, il y'a quelque chose de plus important, mais qu'on tait afin de ne pas donner une fausse image de facilité à la profession. Il s'agit du repos. Un ninja doit consacrer la plupart de son temps libre à se reposer. En effet un shinobi sur les nerf, dans un état de fatigue proche de l'absolu est généralement inefficace, ou à tendance à faire de très grosses erreurs de jugement. afin d'illustrer ces propos revenons à notre histoire. C'est à ce moment qu'un écureuil pur et innocent (il se nommait Squik, les écureuils n'ont pas énormément d'imagination coté nomination) sorti innocemment de sa tanière afin d'aller satisfaire un besoin primaire ayant rapport à la vessie.

Il se retrouva bientôt, sans trop comprendre ce qui lui arrivait transpercé de part en part par des aiguilles ninjas. Son double éthéré regarda son corps en soupirant.

"Alors ça ressemble à ça un écureuil mort, je ressemble à un papillon dans la collection d'un maniaque"

"SQUIIIKKK"

Il se retourna, pour voir un squelette d'écueil encapuchonné de noir tenant une faux lui faire signe de le suivre.

"Alors c'est vous La Mort des écureuils?"

"SQUIK."

"Où on va?"

"SQUIK"

"Oh... d'accord."

Pour le meurtrier de l'écureuil, ou plus précisément l'anbu, c'était le trou noir. Sur les nerfs il avait réagi au quart de tour, et elle en avait profité pour l'assommer d'un puissant coup sur la nuque.

Elle réfléchit et elle préféra finalement le tuer d’une façon pas trop sanglante de manière à laisser plus de doutes quant à la cause du décès, ça serait toujours ça de gagné en temps de tranquillité. En effet si on le retrouvait décapité on penserait généralement (à moins d'une grave rupture dans la santé mentale ambiante), qu'il y'avait un ennemi aux alentours du camp voir même à l'intérieur. Tandis que si on le retrouvait inerte, on pourrait penser que l'homme aurait été victime d'une attaque cardiaque soudaine ou toute autre maladie, parfaitement naturelle (bien que ce dernier point soit fort relatif. En effet certains prétendent qu'aucune maladie n'est naturelle. Elles auraient toutes été disséminées dans notre adn ou l'air ambiant par des extraterrestres jaloux de notre immortalité originelle. Bien évidemment ce courant de pensée s’appuie sur des faits scientifiques et prouvés qui sont bien entendu gardés totalement secret du reste du monde.)

Elle passa ses doigts dans la ceinture large sorte de 'obi' de son kimono de combat. Elle en sortit une petite boite de jade ronde, très plate. Elle l'ouvrit et observa les pilules qui s'y trouvaient. Il y'en avait trois, comme toujours. Chaque ninja, évoluait en équipe de trois. Et chaque ninja recevait trois de ces pilules. Leur but était simple, le suicide collectif. En effet un ninja étant le réceptacle de bon nombre d'information secrètes et ou capitale ne devait pas hésiter à se donner la mort plutôt que de trahir ou devenir un danger pour son pays. Si un seul des ninjas possédait une liberté de mouvement, il devait alors donner les pilules aux deux autre avant d'en prendre une. La mort était rapide, pas indolore mais trop rapide pour être empêchée par l'ennemi une fois les pilules prises.

Elle aurait bien sûr pu en donner à son camarade plutôt que de lui trancher la gorge. Néanmoins, elle avait remarqué que les poches de sa veste avaient été vidées. S’il avait été découvert qu'il avait pu prendre une pilule alors que le chef avait probablement sur son bureau la boite des trois comprimés, il aurait été très rapide de comprendre qu'un de ses coéquipiers était venu faire le boulot. Il aurai donc été facile d'en déduire que l'homme était en mission et que deux autres shinobis potentiellement dangereux rodaient dans les parages.

Elle enfonça la pilule dans la gorge de l'anbu et le força à déglutir. Elle n'avait pas le temps d'attendre sa mort, il était trop précieux pour être ainsi gaspillé. Elle s'enfuit au plus vite vers les feux qui illuminaient la nuit maintenant noire. Elle s'approcha tant que possible de la tente principale. Elle devait approcher Shikamaru, oui, mais comment. Elle ne savait pas encore comment s'y prendre. Et puis elle l'entraperçu sortant de la tente, se roulant une cigarette. S’il n'avait pas changé il allait se balader pour réfléchir à la situation présente tandis que la cigarette se consumerait.

Il se dirigeait apparemment vers l'Est. Elle eût soudain une idée et se précipita à toute vitesse dans cette direction. Peu avant d'être arrivée à sa hauteur elle se mit à pleurer bruyamment. Elle le frôla dans sa course, une main sur le visage, des sanglots déchirants dans la voix. Elle couru encore une ou deux centaines de mètres avant de s’affaler par terre, pleurant toutes les larmes de son corps, et hurlant à qui voulait l'entendre sa peine. Elle sentit peu de temps après une main sur son épaule. Elle retint un sourire, tout se déroulait parfaitement...
« Mademoiselle ? »

Elle émit un sanglot et répondit d'une voix agressive « Quoi ? Foutez le camps ! »

Shikamaru soupira, il se serait bien éloigné, mais s’il y'avait bien quelque chose qu'il détestait, c'était d'obéir à quelqu'un. Il s'agenouilla donc face à elle. Elle pleurait le visage entre ses mains.

« Non, je ne foutrais pas le camps, avant que vous ne m'ayez dis ce qu'il vous est arrivé. »

« Et pourquoi vous le dirais-je? » demanda la blonde entre deux sanglots.

« Pace que parler ça fait du bien. Je ne pourrait peut être pas vous aider, mais je pourrais vous écouter, je n'ai rien d'autre à faire de toute manière. »

« Et pourquoi irai-je raconter ma vie à un inconnu?! Cela fait des mois que je croupissais dans cette putain de prison, que je subissais leurs horreurs tout les jours, la seule chose qui me maintenait en vie, c'était de revoir les personnes que j'aimais. Je suis enfin libre, et loin de mes bourreaux, et qu'est ce que j'apprends ? Mes amis sont morts, oui MORTS! TOUS MORTS! SUR 10 IL N’Y EN A QU`UN !! POURQUOI.? EN QUEL HONNEUR ? POURQUOI ??? »

Elle s'était levée sur les dernières phrases et hurlait carrément au monde entier avant de s'écrouler contre une souche d'arbre, en larmes. Shikamaru haussa les épaules et vint s'asseoir sur la souche, non loin d'elle.

« Je vous comprends quelque part mademoiselle. » Commença-t-il calmement « Cela fait des années que cette guerre dure, et j'ai vu tomber bien de mes camarades, certains étaient même de mes amis, j'en ai achevé certains aussi. Je sais ce que ça fait de se dire qu'en deux mois on a perdu tellement de personnes chères à son cœur. Il y'a une semaine j’ai dû porter le corps d'une femme qui avait été ma coéquipier depuis que mon examen genin jusqu'à Konoha. Je voulait la ramener moi-même à ses parents, je n'aurais pas supporté que quelqu'un d'autre le fasse pour moi.
Durant toute cette guerre je n'avait pas pleuré une seule fois, mais quand je me suis retrouvé face à sa mère et son père, et les voir fondre en larme, moi aussi. J'ai pleuré et pleuré, jusqu'à ce que je m'endorme sur un divan. Et puis en me réveillant, bizarrement, je me sentais mieux. Et je me suis dit qu'il ne fallait pas que ça dure plus longtemps. Et j'ai bossé toute la semaine suivante sur ce qui pour moi va être la dernière mission de cette guerre. Je veux que ça se termine, une bonne fois pour toute. Pleurez, pleurez, ça vous fera du bien. Et relevez vous, vous êtes une guerrière. »

Elle leva des yeux embués de larme vers lui. Il ne l'avait pas reconnu apparemment, il devait vraiment être à bout du rouleau pour parler comme ça dans la pénombre à une fille qu'il ne connaît pas. Quelque chose lui revint en mémoire. Oui ça devait être la perte d'Ino qui l'avait rendu ainsi, il l'avait toujours considérée comme une sorte de petite sœur. Et dire que c'était elle qui lui avait porté le coup fatal... s’il savait.

« Je veux être de cette dernière mission. Je veux les faire payer ! Prenez moi sous vos ordres ! »


Huhu, ca vous as plus? alors reviews ^o^

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7 septembre 2010

La flamme de la vie Chapitre 1: La vie est

La flamme de la vie

Chapitre 1: La vie est lumière

Riska la regardait, elle était frêle, comme si un coup de vent pouvait la briser en un rien de temps. Il regarda ses yeux, ses lèvres, tout en elle exprimait la tristesse jusque dans ses gestes et ses regards. Vêtue avec l’uniforme anbu, elle était de taille moyenne et sa fragilité était accentuée par le noir de ses vêtements. Dans son esprit, un nouveau poème se forma, il le récita, comme pour figer cet instant dans le temps :

« Délaissée, abandonnée,
Elle regarde le ciel espérant
Que quelqu’un vienne la délivrer
Et qu’enfin elle puisse vivre librement.

Jeune fille étrange au regard violet
Qui a trop voulu croire
Que des hommes la haine partirait.
Désillusionnée, elle a perdu l’espoir.

L’humanité l’a blessée profondément
Et maintenant elle est seule et a peur
Face à ce vide si désespérant
Qui a pris son âme et son cœur.

Trop seule, elle est là, persécutée
Par ces hommes si lâches et si mauvais.
Sans bouger, elle s’est laissée tuer
Mais son souvenir en mon âme est gravé »

Akea tourna ses yeux violets vers lui et lui sourit tendrement : « c’était beau ». Le poète, gêné, lui répondit « mais tellement vrai… ». Akea sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle était seule, perdue c’est vrai mais elle en elle résistait une petite étincelle de vie qui l’empêchait de mourir. Cette étincelle de vie, le poète ne pouvait la voir tant elle était faible.

Le poème eut un effet inattendu sur la jeune femme, elle se mit à rire et à sentir monter en elle une envie de vivre. Avant qu’il n’ait pût faire un geste, elle embrassa Riska sur les deux joues et, pleine d’enthousiasme, elle l’entraîna dehors. Au soleil, ses cheveux paraissaient être une rivière argentée. Riska sourit de cette vision, c’était comme le printemps après l’hiver, comme l’aube après une nuit d’orage. Il ne dit rien et resta en arrière. Son rôle d’ami lui plaisait, il n’aimait pas être mis sur les devants ni même être remarqué. Un poète se cache derrière ses poèmes, un ai derrière le chef de groupe et un guide derrière ses conseils. Peu loquace, grand, les cheveux bruns coupés courts, il plaisait aux femmes pour son physique certes mais aussi par ses poèmes qui les ravissaient.
Akea riait, le poème avait chassé de son cœur toutes les ombres. Son chagrin avait cédé la place à une joie de vivre. Elle avait retrouvé son entrain d’antan. Elle courut voir le maître Hokage pour se mettre à sa disposition pour quelconque mission, puis elle se dirigea vers la maison de son fiancé. Celui-ci lui ouvrit et fut plus que surprit de la voir. En effet, cela faisait un an que Akea ne sortais plus de chez elle suite à une mission qui avait coûté la vie à ses deux meilleurs amis et qui l’avait laissée seule survivante avec pour souvenir et le corps déchiqueté des deux ninjas. « L’oiseau a quitté son nid pour rejoindre les nuages » lui dit Sojirô, les yeux bleus pétillants de malice. Ils passèrent l’après-midi ensemble, sans voir le temps passer. Avant qu’elle ne parte, Sojirô la pris dans ses bras et lui dit : « demain je pars sur le front, la guerre a repris tu sais. Je veux que tu saches que même après ma mort je veillerai sur toi et que jamais mon âme ne te quittera. » Akea lui sourit et l’embrassa : « si tu pars au combat, j’y vais aussi ! A nous deux nous serons plus forts et nous pourrons veiller l’un sur l’autre ! ». Elle partit non sans l’avoir embrassé.

De retour chez elle, elle préparait son équipement quand un envoyé de l’Hokage se présenta à elle. « Mademoiselle, vous êtes demandée chez le maître Hokage sur le champs. ». Akea le suivit jusque chez Llan. Etrangement jeune, le maître Hokage possédait une rare beauté : grand, il avait un visage comme ciselé dans du cristal encadré par de longs cheveux de jais. Il était impassible en toute circonstance et ses paroles avaient une portée philosophique immense. Chaque parole pouvait briser ou faire renaître un homme, chez Llan, les mots étaient magiques. Tout le monde respectait ce jeune homme qui avait prouvé maintes fois sa force et sa sagesse. Akea entra dans son bureau pour la seconde fois de la journée, le salua et attendit en tremblant qu’il prenne la parole. Après l’avoir jugée du regard, il lui dit :
« Akea, vous ne pouvez pas partir sur le front avec votre ami ; nous avons une autre mission pour vous. Il vous faudra défendre le village en mon absence. Je vais aller sur les lieux du combats, les hommes ont besoin de réconfort et de comprendre les raisons de cette guerre. Vous serez cinq ninjas d’élite, dont Riska, pour veiller et protéger le village en cas d’attaque. Il y aura sous vos ordres deux groupes de ninjas spéciaux et un de genins. Vous avez carte blanche pour toute action défensive. Akea vous avez toute ma confiance et le destin du village est entre vos mains.
- Merci maître pour cette confiance. » Lui répondit Akea sentant l’amertume la gagner.
Avant qu’elle ne sorte, Llan la rappela :
« Akea, Je vous ai choisit pour vos capacités et votre intelligence. Vous êtes une des nos meilleure anbu, cette mission est à votre taille. Chaque jour que vous avez passé dans votre maison vous a rendue plus forte et vous a hissé au rang des plus grandes konoichi de notre temps. Votre force et votre courage sont reconnus de tous.
Ce n’est pas une punition. » Akea sourit et quitta le bureau.

C’est en pleurs, devant la pierre honorant les ninjas tombés que Riska l’a trouva en rentrant chez lui. Il la raccompagna chez elle et la berça longtemps. Sojirô ne pouvait pas tomber si facilement au combat, c’était un ninja d’élite. De plus il ne pouvait pas mourir car l’amour le protègerait. Ne disait-on pas que quand quelqu’un aime, il ne meut jamais ? La jeune femme finit par s’endormir, sa main serrant celle de son ami.
Le lendemain, la mort dans l’âme, elle alla dire adieu à Sojirô espérant de toutes ses forces qu’il reviendrait très vite.

« Ils sont là, enlacés,
Leurs yeux exprimant leur désir
Et tout ce qu’ils n’osent pas se dire.
Ils sont là, troublés, gênés.

Les moments qu’ils ont partagés,
Ces moments qui les ont unis,
Liens indéfectiblement leurs vies
Et viennent en leurs cœurs les brûler.

Main dans la main,
Les yeux dans les yeux
Ils ne sont plus qu’eux,
Et ne forment plus qu’un.
Il doit partir,
Il va au combat.
Elle reste là, sans voix,
Elle a l’impression de mourir. »

C’est ce que Riska chanta en les voyant ainsi. Une impression de mort lui vint. Il sur alors, au plus profond de lui-même que le jeune couple jamais plus ne serait réuni sur cette terre. Il s’en alla, tristement, prier pour que son horrible impression ne soit due qu’à la peur de la guerre et à sa sensibilité exacerbée.

Le temps passa, la guerre faisait rage et chaque jour le village recevait des annonces de la mort de ninjas. Llan était sur le front aussi, redonnant courage à ceux qui avaient perdu l’espoir et déstabilisant ses ennemis : aucune arme ni aucun jutsu ne l’avait touché. Il était tel un dieu de la guerre, fort et inattaquable. Les familles étaient inquiètes, il leur semblait que ce combat n’était qu’une boucherie sans fin et que jamais elles ne reverraient les combattants. Akea attendait elle aussi des nouvelles du front : chaque jour, Sojirô lui faisait parvenir une lettre mais depuis quelques jours elle n’avait rien reçu. Sa peur et sa détresse reprenaient peu à peu le dessus sur elle et, sous le regard impuissant de Riska, elle sombra à nouveau dans le noir. Riska attendait tous les matins avec elle devant les portes du village. Akea était si différente de Tokeru sa petite amie ; il l’aimait comme une sœur et depuis toujours la veillait avec patience.
Le jour tant redouté arriva : une missive arriva pour Akea. Les mains tremblantes, elle l’ouvrit :

« Demain je serais mort,
Demain je serais dans ton cœur,
Demain nous serons ensemble
Car au-delà du néant je t’aime. »

La jeune femme tomba à genoux et hurla son désespoir. Puis, sans que Riska n’ai pas la retenir, elle courut jusqu’au camp de Konoha. Arrivée, elle alla voir le corps sans vie de son ami et le pleura un longuement.

« Tu m’as abandonné !
Toute seule ! Je suis toute seule !
Tu m’avais promis ! »

Alors, guidée par son chagrin, elle prit un katana et alla au lieu du combat.

Riska, du haut des regards regarda le ciel et récita :

« Trop seule, elle est là, persécutée
Par ces hommes si lâches et si mauvais.
Sans bouger, elle s’est laissée tuer
Mais son souvenir en mon âme est gravé »

Alors, la tête baissée, il rentra chez lui. Tokeru l’attendait comme d’habitude, calmement, patiemment. Debout, grande, vêtue d’un long manteau blanc brodé sur la manche d’un dragon qui faisait ressortir sa grande taille et ses cheveux blonds. Elle lui fit un petit sourire et il courut se réfugier dans ses bras. En lui, se déversait un flot de chagrin pour celle qu’il voyait comme sa protégée, sa fleur rare qu’il devait garder précieusement et que la guerre lui avait faire perdre. Tokeru ne dit mot et comme toujours, au-delà des mots, elle le comprit et le réconforta tendrement. A la voir si grande, si calme, la confiance venait naturellement. Ses yeux verts semblaient fouiller l’âme et elle savait sans poser de questions que était le problème.
Quand les pleurs de Riska furent apaisés, elle lui tendit une lettre et se retira le laissant seul. Riska l’ouvrit et la lut :

« Mon Riska, mon ami,
Si tu lis cette lettre c’est que je suis morte et que mon âme est partie rejoindre celle de Sojirô. Tokeru avait pour mission de te la donner à ce moment là.
Combien ai-je été stupide de ne pas voir que ma vie c’était Sojirô. J’ai perdu tant de temps mais maintenant il est mort et je m’en vais le rejoindre là où les âmes sont libérées des contraintes humaines.

J’ai vécut tellement de temps dans le noir que je ne sais plus où est le chemin vers la lumière. Tu sais Riska, tes poèmes faisaient paraître mes ombres moins ombres et me guidaient vers la lumière. Mais la lumière seule vaut-elle que l’on vive pour elle ? Non, je ne crois pas. Il faut chercher à voir toujours plus clair, et là alors nous pourrions vivre en tant qu’être humain. J’ai essayé de sortir du noir pour aller vers la lumière/ mais qu’ai-je vu ? Que les hommes cherchaient le noir en proclamant que c’était pour le bien du blanc, la lumière. Alors, ils tuent des hommes, pillent et brisent le blanc.

Pourquoi ? Pourquoi Riska, les hommes ne peuvent-ils pas s’aimer, se comprendre et se respecter ? Pourquoi l’homme a-t-il la possibilité de faire le mal ? Ne pourrait-il pas naître en aimant et pour aimer ?
Tous les hommes seraient frères et l’amour serait le lien entre eux. Mais voilà, l’amour ne peut être ne libre. Un amour forcé n’est plus de l’amour. Alors, on a donné aux hommes la liberté.
Quel don merveilleux n’est ce pas ? Le problème c’est que cette liberté, trop d’hommes ne savent pas s’en servir comme il serait juste. Ainsi, au lieu d’aller vers les autres, ils utilisent leur liberté pour satisfaire leur égoïsme et affirmer leur pouvoir.
Que pourrait-on faire face à cela ? Regretter que les hommes aient un si grand don et le supprimer ? Refaire une humanité où l’on saurait utiliser cette liberté ? Non, il ne faut même pas y penser car l’amour ne peut pas être une obligation. On nous laisse donc la possibilité de faire le choix d’aimer. D’ailleurs, si l’on regarde bien, le monde n’est pas fait que de mal : il y a aussi des gestes d’amour même si ils sont très petits. Mais quand on aime, rien n’est petit. L’humanité n’est pas mauvaise entièrement…

Le blanc est la couleur de ceux qui ont compris cela non ? Alors je devrais être blanche… mais pourtant mon mande est noir et je ne crois en l’humanité, je ne crois pas en ma vie. Tu crois que je suis grise ? Le gris est la couleur des ombres. Alors je dois être une ombre. L’ombre de vos vies, l’ombre de l’humanité.

Jusqu’à présent, comme une ombre, comme un pantin, je n’ai fait que suivre le chemin que la vie me préparait. Mais à présent, je veux vivre ! Je veux vivre comme je l’entends ! Et sans qu’un quelconque destin me soit fixé. Je veux être blanche et plus grise ! Je veux être moi !
Ton poème m’a montré combien j’ai été stupide de baisser les bas et de ne pas combattre les obstacles que le destin plaçait sur ma route. Merci Riska, merci, tu m’as sauvé du gouffre où les marionnettes nagent vers un avenir qu’elles ne pensent pas à renier. Merci…

Prends soin de Tokeru et de votre bébé qu’elle attend. Je t’aime mon ami, mon frère.
Nous nous reverrons dans le royaume du blanc,
Au revoir.

Akea. »

Riska ferma les yeux et dit :
« Akea, l’humanité ne t’a jamais comprise… tu voulais croire en elle et aimer mais elle t’a brisée. Tu as perdu tes rêves et ta vie. Tu vas me manquer…

7 septembre 2010

Amour, Gloire et PC Chapitre 1: Au commencement

Amour, Gloire et PC

Chapitre 1: Au commencement


C’est dans le monde merveilleux de WoN, pays du sms et du premier degré, que Telos et Gekko se baladent. Ils décident d’aller faire un tour au Parc et un clic plus tard, ils s’installent sur leur banc virtuel favoris. L’après midi est froid, normal pour une journée du mois de novembre.
Mais bizarrement l’endroit est toujours plein, toujours les mêmes personnes qui traînent et discutent, agissent et… Les font rire !
Car oui, cette fiction est un pur délire, une caricature géante de notre cher Parc qu’ils vont vous faire partager avec joie, pour votre plus grand bonheur.
Voici pour vous, les sasukefans, les narutocodebarre, les smsiens et les vieux aigris. La fabuleuse histoire d’une vie virtuelle de certains de nos membres.

Amour, Gloire et Pc, des histoires qui de rire vont vous faire pleurer !

* * * * *

Un banc virtuel un peu froid et humide, une plaine remplie d’énergumènes bizarres, voilà le quotidien du parc ; allant d’histoire d’amour en plan sexe, de ruptures en relations amicales fortes, de parler de son futur suicide ou de sa philosophie en écrivant comme un manchot autiste. Paysage de rêve et espace immense, aussi immense que votre imagination, grandes folles !
Nous espionnons, à l’affût de toute discussion susceptible de nous intéresser mais rien. Quand tout à coup nous voyons Noriko et Neji-64 qui tentent de s’entretuer!
Mais quel couple, une belle jouvencelle r3b3ll3 et un attardé smsien rêvant de modération. Elle, jeune et folle, gentille mais un peu bébête, dans l’âge ingrat juste comme il faut pour vite devenir insupportable ; et lui toujours souriant, ne mettant que des smileys d’ailleurs, ne sachant pas réagir et menaçant de kick tout boulet arrivant sans avoir aucun moyen de le faire… Bref un couple parfait.
Une relation amoureuse qui dure depuis si longtemps, deux semaines presque, enfin treize jours et cinq heures, soyons précis tout de même.
Mais quelle est la raison de cette dispute ? Neji-64 serait amoureux d’une autre et voudrait larguer lamentablement Noriko ! Quel goujat, il aurait au moins pu lui dire sur MSN, c’est tellement plus privé.
La jeune fille, bouleversée, veut lui faire payer ses mensonges et sa trahison !

« T’es qu’un s*laud……… tu m’as jamais aimée….. T’as juste fait ça pour me n*quer…T’es qu’un c*n je veux t’oublier !
- Mais non ! Di pas n’import koi ! je t’aimé vréman je te jure ! mais ma nouvelle copine a un avatar Temari, c’est trop sexi. Tu compran ? Je voulé pas te fère de mal moi ! M’en veus pas !; lui répond alors notre cher Neji-64, avec une belle dizaine de « iksdé » en fin de message.
- C’est ça enc*lé de ta race ta mère …. Tu m’as trop prise pour une c*nne quoi, t’es vraiment trop méchant, je t’aime plus…. Je veux t’oublier, vas t’en ! pleure
- oué ta rézon tu doi m’oublié, je vai faire parèil ; ses smileys commençaient a vraiment agacer toute l’assistance…
- P*tain vas y ta mère la ch*enne en slip rose a froufrous casse toi ! Je veux plus te voir ! Tu as brisé mon petit cœur tout fragile…. s’avance vers la falaise »

Neji-64 attend et la regarde, il sourit encore comme un abrutit. Noriko elle, s’approche de plus en plus dangereusement du précipice virtuel, elle veut mourir ! Elle va mourir !
Telos, le sourire aux lèvres, l’envie de sortir une réplique de la Cité de la peur dit : « Moi je dis elle bluff », mais là c’est le drame !
Noriko se jette dans le vide et entame une chute vertigineuse pour laquelle sa chance de survie virtuelle est de 1%...
Et là, on ne sait trop comment, Yippiekai voit de magnifiques ailes de pingouin d’Australie pousser dans son dos, et il part au secours de notre r3b3zllz ! Il l’aime tant, c’est sa «meilleure-copine-de-le-net» et il ne peut pas la laisser mourir ainsi. Pas avant qu’elle n’ait la majorité sexuelle virtuelle du moins.
Il la porte, et la repose doucement sur le sol, près de la grande et magnifique cascade qui se trouve au milieu du parc.
Elle a les yeux rivés sur lui, et lui sur elle…Et la, Karasu-666 vient jarter Yippie violement.

« Wohey pourquoi tu traînes avec cette p*tain de p*ufiasse de m*rde qui pue le sp*rme ?; dit-elle d’un air très énervé.
- Mais j’ai rien fait, je ne pouvais pas la laisser mourir…. J’ai déjà perdu tant de proches sur ce site… Tellement de comptes hackés si tu savais… dudule8645316 et popolZXP…Mes meilleurs amis… elle devait vivre !
- Ouais c’est ça et moi je suis le trou du c*l de Madonna pauvre t*pette p*tain de m*rde fait ch*er laisse-la c’est qu’une pauvre c*nne !
- Mais pourq… »

C’est à ce moment là que Noriko juge bon d’intervenir. Elle n’aimerait pas que con copinou se retrouve dans une querelle de couple à cause d’elle !

« Arrêtez de vous disputer, vous êtes trop des méchants quoi ! Moi je voulais trop mourir quoi ! Non mais voilà vous faites trop chier ! Je me casse voilà !
- Yippie tu viens avec moi parce que Angel veut troooop te voir quoi ! »

Alors Noriko se retrouve seule et décide de se promener près de la cascade, en réfléchissant encore à un moyen de se suicider. Et là, avec la rapidité du lamantin de Papouasie, elle saisit les médicament dans sa poches. Ceux que Shikamaru76 lui avait donnés, un soir de déprime, un soir comme tous les autres. Elle s’en gave, elle en ingurgite quarante à la suite mais sans aucun autre effet qu’un mal de ventre atroce. Shikamaru76 était constipé, c’était des Dragées Fucas qu’elle avait mangé.
Elle se précipita vers les toilettes qu’elle a inventées en cinq secondes et tenta d’ouvrir la porte… Mais en vain. Que se passe il ? Pourquoi la porte ne veut pas s’ouvrir ? La raison est simple, naruto2500 était en train de poser sa crotte. Noriko a une envie trop pressante défonce la porte, puis elle vire n2500 et se met à l’oeuvre comme jamais.
naruto2500, le pantalon à peine remonté et le slip kangourou mal placé, décide donc d’aller voir son peyo33. Oui, parce qu’il faut le dire, naruto2500 et peyo33 sont gays depuis toujours. Des vraies folles toutes de rose bonbon avec des froufrous vêtues.
Il marche donc, et voit son homme là, assit sur sa serviette de bain rose et s’assied a côté pour l’embrasser langoureusement.

« Hmhpuhmhph hmphuhmhp hmh mhphm !! »

naruto2500 arrête un instant d’embrasser son cher et tendre pour lui dire :

« Tu disais quoi chérie ?
- Que tu étais en train de me chatouiller la glotte, je déteste ça !
- Oh oui pardon mon doudou, je ne voulais pas. Dis, tu as acheté du saucisson ?
- Non pourquoi ? T’es en manque ?
- Non non… Bon je m’en vais, j’ai des courses à faire ! »
Notre gaYzou se met donc en route pour acheter son saucisson favoris, servant à le combler les jours ou peyo fait son migraineux. C’est sur ce chemin qu’il rencontre Neji-64, l’air abattu, les yeux mouillés. Il lui demande ce qui se passe, mais sans réponse, Neji se lève et s’en va en lui tournant le dos, ne lui adressant même pas la parole !

«Non mais quel malpoli celui-ci ! Encore un dépressif qui s’est fait larguer par sa blonde ! Il a qu’à s’acheter du saucisson.»




[Notes: • Les messages en italique dans les dialogues représentent les "actions" des personnages. Un truc intrinsèque à eux mêmes dans le dedans intérieur de leur corps.
• Pardon pour les étoiles, mais malgré l'interdiction aux moins de 16 ans, je me dois de me censurer.]


- Noriko réussira t’elle a sortir des toilettes indemnes ? Ou mourra t’elle asphyxier par l’odeur atroce de son oeuvre ?

- Yippiekai arrivera t’il a arrêter ses dépressions chroniques ?

- naruto2500 réussira t’il a arriver au Leclerc à temps pour acheter son saucisson ?

Vous le saurez dans le prochain épisode d’Amour, Gloire et pc !
Laissez vos commentaires et messages de haine ici!

7 septembre 2010

Chapitre 1 Chapitre 1: Un itinéraire

Chapitre 1

Chapitre 1: Un itinéraire emphorm-digreck !


« Hmmm, je pense qu’on est perdu. »
« Oh ? »
« A une chance sur un million, ouep » répondit-il.

Il, c’était l’un des deux autres membres de l’équipe de Raitoke, deux membres qu’il ne connaissait que depuis quelques heures, en fait. A eux trois, ils formaient une équipe de choc à la hauteur de la mission qu’on leur avait confiée: délivrer ce qu’il y avait dans son sac au chef du village de Bas, le Bas-kage. Lorsqu’il l’avait placée dans son sac, la chose s’était avérée lourde et sphérique, un peu plus gros qu’une orange, mais pas de la taille d’un melon pour autant. En tout cas, ni arme magique, ni parchemin, non, sans doute le plus mystérieux de tous les objets qu’il ait dû transporter au cours de ses nombreuses missions. Non pas dans le sens magique, intriguant, puissant, mais plutôt dans le sens banal, commun. Oui, sans nul doute, c’était la boule de verre qu’il portait dans son sac, le plus banal des objets qu’il n'ait jamais transporté en mission. D’ailleurs, cela se ressentait fortement, douze heures de route tranquille sans l’ombre d’une seule menace, même la fougère qu’il venait de survoler n’en voulait pas, de cette boule.

Cette mission lui avait semblé bien ennuyeuse dès le début. D’après son maître, le Oupa-kage, l’acheminement de cet objet était tellement important qu’il avait fallu monter une équipe de fins ninjas, plus communément appelés « ninjas qui ont trop la classe » dans les récits plus grossiers que celui là. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé avec deux personnes inintéressantes au teint de cadavre qui, lorsqu’ils se décidaient à parler, ne le faisaient qu’entre eux. Déjà douze longues heures qu’ils continuaient d’avancer en file indienne à travers forêts et marécages en direction du Bas, la fille aux aguets menant la troupe grâce aux instructions du village, Oupa, lui au milieu, et l’autre fermant la marche.

L’autre, c’était lYmlYm, enfin, pour cette mission, nul doute que c’était là un nom d’emprunt pour la mission, elle, elle s’appelait Juuchan, un nom tout aussi fictif. Tous deux faisaient parti des escouades d’anbu, qui bien entendu étaient l’une des élites du village. Quand il y repensait, cette brune au teint de cadavre et ce maigrichon châtain ne lui étaient pas totalement inconnus. Un pan de son esprit se disait qu’il les avait déjà vus quelque part, à chaque fois qu’un récit lui était dicté dans sa tête, sans aucun doute un manque flagrant d’imagination de la part de son auteur. Cela lui indiquait aussi qu’il allait sans doute se passer quelque chose pendant cette mission. Manque de pot pour Raitoke, Freud avait inventé le sur-moi, et ces pensées qui lui feraient peut-être paraître le temps moins long ne lui étaient pas à portée de neurones, comme qui dirait. D’autant qu’il pourrait par la suite se poser des questions sur la réalité de son existence, et se suicider virtuellement en apprenant qu’il n’est qu’un vulgaire jouet utilisé à des fins machiavéliques par l’auteur pour mettre en valeur ses personnages préférés.

Pour l’heure, l’anbu venait de les dépasser, de se suspendre par les pieds à la branche d’un arbre à l’aide de son chakra et, ses longs cheveux pendant vers le bas, lui disait qu’ils étaient perdus.

« Comment ça perdu ? »
« Bah, perdu quoi, comme quand… »
« Nous avons bien suivit les instructions du village non ? » dit-il en arrachant les instructions des mains de Juuchan, « Gauche à la sortie du village, puis droite aux grands rochers en haut de la cascade Oupa, gauche une fois arrivé à la bordure de la forêt des arbres emphorm-digreck, là on a suivit… » dit-il en relisant, jusqu’à ce que ses neurones se mettent en contact et que les prémices de la recherche de l’image associée aux arbres emphorm-digreck ne se forme. « Emphorm-digreck ? »
« Elle ne connaît pas sa gauche et sa droite. »
« That’s real. »

Cette fois, la connexion entre les neurones de Raitoke fut beaucoup plus rapide, de l’ordre de la valeur absolue d’un Y. Et c’est devant cette tête inexpressive -et toujours à l’envers- qu’avait l’anbu aux cheveux châtains qu’il se demanda pour la première fois avec quels ramassis il était tombé.

« Vous ne pouviez pas le dire plus tôt ? ! »
« Si, mais c’était moins fun. »
« Fun ? La mission doit être fune ? ! Mais avec qui suis-je tombé ! Des goths en plus ! » s’exclama-t’il, à bout.

Mais c’est sur ces mots que Juuchan, la fille aux cheveux noirs, se retourna pour la première fois depuis qu’ils s’étaient arrêtés. Le regard qu’elle lui jeta depuis son visage de glace lui inspira les pires souffrances qu’il puisse y avoir. D’ailleurs, plus tard, il se rappellera notamment de la pandaison de TER qui, dit-on, est l’une des tortures les plus douloureuses, pratiquée encore au jour d’aujourd’hui par une secte de personnes portant le kepit-SNCF. Le regard lui glaçait le sang, et il allait bientôt en déglutir lorsque lYmlYm s’interposa entre eux d’eux.

« Il ne faut jamais la traiter de goth. Elle s’habille en noir, c’est tout. » fit-il avec un sourire plein de sarcasme. « Bon allé, on y va avant que ça ne dégénère, je vais vous guider en retournant sur nos pas. »
« Non, fini le fun ! C’est moi qui vais vous conduire, vous allez voir ce que c’est, la vraie élite Oupa ! »
« Vous êtes sûr ? »
« Bah ouais. »
« Non pasque j’veux dire, j’ai l’habitude moi, »
« Ouais, c’est pas la première fois qu’on se perd hein. » dit Juuchan avec enthousiasme.
« Ouais enfin, c’est surtout quand c’est toi qui mène qu’on a des problèmes »
« Diffamation ! »
« Quand tu refuse que je mène par honneur, notamment. »
« Nan mais n’importe quoi ! »
« Bon on y va ! » fit Raitoke, vraiment excédé ce coup ci.

« Même pas de chipou avant ? » dit-elle, avec une lueur d’espoir dans les yeux. « Bon, c’était un non j’suppose. »

Elle se mit à les suivre, voyant qu’ils s’éloignaient, enfin, ils s’éloignaient, lYmlYm lui s’émerveillait encore une fois en marchant et sautant d’arbres en arbres, la tête à l’envers.

* * *


Raitoke s’arrêta net, après deux heures de cavale pour rattraper le temps perdu, c’était la première pause. Les deux autres étaient complètement morts, à bout de souffle, à croire qu’ils n’avaient jamais fait de mission de haut niveau. Raitoke n’en avait plus aucun doute, c’est deux là se la coulaient douce pendant les missions. Enfin, il ne savait pas qu’elles étaient leur spécialités après tout, par contre, des non-spécialités, voire des lacunes, ça il en avait remarqué. La clairière dans laquelle ils s’étaient arrêtés était dégagée. A première vue, elle ne présentait rien de bien extraordinaire, un arbre en son milieu, des arbres tout autour, de l’herbe verte faisant office de sol, et trois pâquerettes décapitées par un lapin, sérial-killer de son état. A deuxième vue non plus d’ailleurs.

« Pourquoi on s’arrête ? C’est les trois pâquerettes décapitées qui vous intriguent ? Vous aussi vous les avez remarquées ? »

Il est vrai que quiconque aurait été à la place de lYmlYm n’aurait pu voir que ce détail. Dès sa plus tendre enfance, ses parents l’avaient éduqué dans l’optique de faire de lui quelqu’un de cultivé. Qui dit culture dit connaissances, qui dit connaissance dit mythes et légendes du monde des ninjas. Parmi elles, celle des démons à queues, plutôt appelés « Bijuu » chez ceux qui croient parler japonais car ils mettent dattebayo à la fin de leur phrase, était celle qui effrayait le plus lYmlYm. Outre les classiques Kyûbi et Shukaku, existait l’une des plus grandes terreurs des champs de bataille d’asticots. Méconnus de tous, le démon à zéro queue –avant le démon à une queue donc !- , ou plutôt à une queue et demi, dû à ses attributs naturels, était réputé pour avoir un penchant plus qu’affirmé pour les têtes de pâquerettes. Ses membres étaient puissants et forts, il lui suffisait de bouger pour provoquer d’innombrables catastrophes macroscopiques, et son ego était à la hauteur de la splendeur de son corps : celui d’un lapin rose fluflu. Son nom était Jack T3H rabbYt ! A y repenser, lYmlYm eût des frissons.

« A ce qu’on dit, toute prairie dont les trois pâquerettes qui certifient sa banalité ont été décapitées… »
« Chut ! » fit Raitoke, alors que Juuchan et lui sortaient leur attirail de combat.
« Ok ok, mais ce n’est qu’un lapin vous savez… » dit-il, tandis qu’il mit sa main dans la poche retenant ses aiguilles.

Il est d’ailleurs courant de penser que l’on peut en porter dix entre nos dix doigts. Néanmoins, quiconque l’aura déjà tenté se rendra compte de l’erreur de cette idée reçue. lYmlYm lui, l’avait déjà fait. C’est pour cela qu’il n’en prit que huit, et les plaça instantanément entre chacun de ses doigts.

Mués, ils s’avancèrent à pas de loup vers le fond de la clairière. D’autant que les loups sont des ennemis naturels pour les lapins. Même lorsqu’ils sont roses.


En espérant ne pas avoir laisser trop de fautes. Suite des aventures de nos personnages dans le prochain chapitre (qui l'eu cru) !

Chapitre 2

Chapitre 2: Rixe dans la plaine


Non loin de là, ou plutôt, derrière les buissons dans lesquels notre équipe venait de s'aventurer pour se cacher des possibles ennemis, se trouvaient une dizaine de personnes en pleine action. Non pas la pleine action d'une cérémonie à la gloire de la déesse de la fertilité par exemple, mais une pleine action de ninja: une guerre. Enfin, guerre est un grand mot, et sans aucun doute inadapté à l'emploie que l'on en fait ici, rixe aurait été plus adéquat. Seulement, pour des raisons de politique éditoriale, nous devons éviter toute utilisation de la lettre x qui ne soit indispensable. Une guerre donc.

« Eh, le bandeau vous dit quelque chose à vous deux ? » demanda Raitoke, en se baissant pour être un peu mieux caché par les buissons.
« Même si j'ai aucune mémoire pour ce qui est des noms, les symboles, j'arrive à les retenir, et ça, jamais vu. » lui répondit lYmlYm.
« Non pu, en plus c'est moche. » ne put s'empêcher de commenter Juuchan.
« Tiens d'ailleurs, vous savez pourquoi on porte un bandeau vous ? Fait date que je me le demande, et bon, mine de rien, y a plus intelligent pour passer inaperçu moi j'dis, non ? En plus, on est vraiment con, on marque le signe de notre village dessus, résultat, impossible de faire croire à l'ennemi qu'on est du même village que lui. M'enfin, tiens t'as vu, y a une fille qui te ressemble. »
« Où ça ? »
« Celle avec les cheveux noirs là. Enfin, on la voit pas très bien, elle est entrain d'enfoncer son sabre dans la poitrine d'un gars j'crois. »
« Oui regarde là, la go... » avait commencé Raitoke, avant de repenser au TER pandu.
« Ah !!!!! Je vois ouiiiii ! » s'exclama Juuchan avant d'étouffer sa voix, et son enthousiasme par la même occasion. « Rapprochons nous, on pourra ptêt y piquer des trucs, tsé, quand ils laissent les corps. »

Et sur ces paroles, les deux ne firent ni une, ni deux, mais bien plusieurs enjambées pour se rapprocher. Raitoke les suivit malgré le mauvais pressentiment qu'une partie de sa conscience, insoupçonnée à ce jour, essayait de lui dire: ils allaient entrer dans une plaine.


* * *



Au milieu de la plaine se trouvaient donc une bonne dizaine de ninjas qui se battaient entre eux. Enfin, ils ne se battaient pas tous les uns contre les autres, du moins, pas de façon totalement désorganisée non. Bien au contraire même, pour quelqu'un qui aurait par exemple pu admirer une taverne remplie de nains ayant atteint le point de non-retour. D'après ce que Raitoke arrivait à observer, deux groupes se formaient, si l'on considère que l'on peut appeler deux ninjas dos à dos face à sept autres un « groupe » 1. Si l'on considère donc que cela peut s'appeler de la sorte, alors deux groupes s'affrontaient. Le premier était composé de deux ninjas donc, dont l'allure était bien plus que raffinée, ils avaient comme qui dirait la classe. Bien qu'en infériorité numérique, ils ne semblaient pas le moins du monde impressionnés par leurs adversaires. Et au contraire, ils esquivaient avec aisances les coups et en portaient aux adversaires, bien qu'ils ne puissent pas tout éviter. Les autres eux, semblaient plus rustres, leurs mouvements étaient faits avec moins d'agilité, et puis de toute façon, il fallait bien être rustre pour s'attaquer à deux jeunes filles. Enfin, c'est ce que pensait Raitoke, car en réalité les deux attaqués étaient une jeune femme et un jeune homme, bien que pour ce dernier, la différence ne se voyait pas des masses, même pour un oeil averti.

« Ils se débrouillent pas mal les deux du milieu là, vous trouvez pas ? Elle a trop la classe celle qui me ressemble ! » Commenta Juuchan.
« Elle est super belle ouais. » Dit lYmlYm, entièrement sous le charme.

« Mais moins que moi hein ? N'est ce pas ? »
« Bien sûr, elle heu, elle c'est une goth quoi. »
« Je crois que c'est un gars en fait, la personne qui est à côté d'elle. » Remarqua enfin Raitoke avant que les deux autres essaient de distinguer ce que disaient les voies des ninjas.


* * *



« Tu tue Sasuke221206 et on … »

Puis soudain, tout se figea, l'articulation de la bouche du gars resta ouverte sur cette dernière consonance, sans qu'aucun bruit ne continuât. Le ninja qui était entrain de sauter pour tenter d'assener un coup à la jeune demoiselle était figé en l'air, même les arbres qui logiquement devraient s'agiter au gré du vent ne bougeaient plus. En fait, si un narrateur avait été là, il aurait décrit la scène comme une scène figée, un peu comme le calme avant la tempête, sauf que le calme, normalement, ne dure pas cinq minutes. Et qu'il est suivit d'une tempête.

« Heu, vous croyez pas qu’y a un problème là ? » Dit lYmlYm, pour briser le silence.
« Hmm, ça s'pourrait ouais, toi aussi t'as cette impression ? Qu'ils se foutent de notre gueule en arrêtant leur mouvement ? Nous aussi on sait le faire, ils se prennent pour qui ? »
« Je crois pas qu'ils fassent exprès, regardez, même les arbres ne bougent plus, ni les buissons qui nous cachent d'ailleurs, ça me rassure pas des masses. » Suggéra Raitoke, qui trouvait Juuchan bien inflammable.
« Pas une raison ! Nos arbres aussi ils savent le faire ! » Continua Juuchan.
« On va voir ça de plus près ? » Proposa lYmlYm, un brin de lueur dans les yeux.

Puis, alors qu'il finissait sa phrase et allait se mettre en marche avant même que ses coéquipiers l'aient approuvé, le combat repris de plus belle. Le ninja qui était resté coincé à environ 2 mètres au-dessus du niveau de la mer retomba comme si de rien n'était, touchant l'un des deux ninjas de plein fouet. Un autre tenta d'immobiliser l'une des deux cibles à l'aide d'une technique ninja, sans succès.

« Tu disais quoi ? Ca lag à mort ! »
« On tue Sasukemachin et on sort de la zone, ça lag de trop, ça doit être un clan qui va débarquer. Fais une attaque spé ! »
« Ok »
Sur ces paroles, la fille qui ressemblait à Juuchan dégaina son épée, la prit de sa main droite puis s'élança à une allure folle vers ses adversaires, sa main en arrière pour gagner en vitesse. Elle en évita quatre qui essayèrent de la taper au passage et, une fois arrivée à la hauteur d'un ninja mal en point, frappa de toutes ses forces en diagonale dans son torse. Une fois le choc encaissé, la cible, le sans doute dénommé « Sasukemachin » s'écroula d’abord sur ses genoux, puis à terre. Il était mort. Au même moment, vingt autres ninjas sortirent du néant pour prendre place dans la plaine. Bien que tous différents, chacun d'entre eux portaient un sigle sur ses habits de façon à montrer son appartenance à un même groupe identitaire.

« Ué lé renfor son arriver on va buté lé admin !!!!!! » S’exclama l'un des ninjas qui était déjà présent auparavant. Il portait lui aussi le même insigne, mais d'une couleur différente.

Suite à ces paroles, il exécuta des signes de main et s'élança vers l'homme aux cheveux châtains qui accompagnait la demoiselle pour le bloquer par derrière. Manque de pot, ces deux là avaient disparus dans le néant, aussi vite que n'étaient apparus les vingt autres.

« On bouge et ferme la zone. »

Et d’un coup, la plaine fut déserte, tous étaient partis. Tous, sauf les corps inertes de Sasukemachin et ses autres camarades morts au combat précédemment. Juuchan dont les yeux brillaient d’excitation, prit la décision qu'il fallait s'en approcher, personnes ne leur avaient encore fait les poches, et carroter, c'était son dada. Surtout que là, il n'y avait pas à faire attention, ils étaient morts de toute façon. Il ne restait plus qu'une chose à faire, s'assurer qu'il n'y avait plus personne dans le coin, pour ne pas se faire repérer.

« T'en as envie hein ? » lui chuchota lYmlYm pendant que Raitoke scrutait l'horyzon.
« Ouais. »
« Bon, allons voir ce qu'il se passe de plus près, tout cela m'intrigue » dit Raitoke, « mais après, on reprend la mission. Que l'un d'entre nous aille vérifier qu'ils sont bien morts. »

Aussi tôt dit, aussi tôt fait, lYmlYm s'était déplacé instantanément auprès de l'un des trois corps inertes qui reposaient dans la plaine. Il retira le gant qu'il portait à la main droite afin de pouvoir positionner ses doigts nus sur le cou de la victime, et vérifier son poux. A la vue du contact entre lYmlYm et la partie du corp interte, Juuchan eût quelques frissons. Surtout son cou, en fait.

lYmlYm fit un signe de la tête, il était mort.


* * *



[1] En effet, dans certains immeubles cette utilisation n'est toujours pas conforme.


La suite prochainement ^o^ Un peu plus tard que celle ci par contre, la fac reprend, et bien que j'ai trouvé la chute, le plus dûr reste à écrire.

PS: je déteste décrire de l'action x_x
PS²: si vous ne comprenez rien, c'est normal. Le contraire serait plutôt surprenant même

Chapitre 3

Attention, ce chapitre est passablement mauvais, vous êtes prévenus.

Chapitre 3: A la recherche de la potion !

« Ok, on arrive, attends moi pour fouiller les poches surtout hein »

Alors que Juuchan et Raitoke allaient rejoindre lYmlYm, l’un des corps inertes qui reposaient autour de lui se mis à lever son bras pour se taper le front, comme s’il venait de sortir d’un coma éthylique. Seulement, il y a des fois où il ne vaut mieux pas se réveiller. Que ce soit après avoir fait des folies de son corps avec une personne de la gente féminine qui avait une voix inhabituellement grave, une impression qui la veille était bien entendue dû à l’alcool et non aux atouts plus qu’avantageux de la « demoiselle », ou lorsque lYmlYm est sur ses gardes. Pour notre bonhomme, cela sera la deuxième proposition. Reste à savoir laquelle des deux solutions était la meilleure pour lui. Malheureusement, il n’eût pas la possibilité d’y réfléchir, de réfléchir tout court en fait. Avant même d’avoir eu le temps de se demander où il était quand il eut ouvert ses yeux, il put constater que deux aiguilles venaient de se glisser dans sa carotide, sans laisser aucune trace, pas même un filer de sang. D’un coup, l’idée de se rendormir lui parut la meilleure des alternatives. Et il se rendormit. Profondément.

Conscient de son erreur, mais pas pour la bonne raison, lYmlYm fut pris de quelques regrets. Cette personne aurait pu leur fournir de nombreux renseignements, après avoir subit une petite préparation par Juuchan dans le cas où il refusait de répondre, bien entendu. Mais à dire vrai, lYmlYm se trompait sur toute la ligne, seulement il n’allait le découvrir qu’un peu plus tard. Une trentaine secondes plus tard pour être exact, le temps que le serveur arrête de laguer. Ah ça y’est. Observons.

« Bon, bah heu, je l’ai tué un peu trop vite je crois, toujours est il que vous pouvez… »

Soudain, les éléments se déchaînèrent. Un courant d’air circulaire, qui devint un mini tourbillon, qui lui-même devint une tornade, qui elle devint… une énorme tornade, prit forme près de lYmlYm. Ou plutôt à ses pieds, et celui-ci fut inévitablement expiré vers le haut. Ses membres étaient tirés de tous les côtés et il n’eût pas le temps de comprendre pourquoi qu’il se trouvait déjà à une bonne centaine de mètres du sol. La terre se mit à trembler et se resserrer, comme si l’espace dans lequel s’était déroulé le combat n’existait plus, et que le maître horloger désirait absolument combler le trou béant. Juuchan et Raitoke eurent juste le temps de s’accrocher aux buissons qui les entouraient avant de se retrouver tout d’un coup en face d’un désert, après un déplacement proche de la vitesse du son sur une distance d’un bon kilomètre. La plaine, les corps et surtout lYmlYm venaient de disparaître. Il n’y avait plus que le bruit du vent dans les arbres, et le soleil qui tapait sur le désert torride. Rien, en somme.

« Un genjutsu ? demande Raitoke, terrifié.
- Non, je l’aurai senti, c’est réel cette fois. Dit Juuchan en resserrant la main qui tenait son katana.
- Partons vite, c’est un pays de fous, on n’aurait jamais dû venir ici mais suivre les indications de la mission !
- Non faut retrouver lYmlYm, il a bien dû atterrir quelque part.
- Et moi je veux pas finir comme lui !
- Dans ce cas t’as qu’à partir. » Fit Juuchan, avant de s’aventurer dans le désert qui s’ouvrait désormais devant eux.

* * *

S’il y avait bien une chose qu’elle craignait, c’était le soleil. D’habitude, lorsqu’elle passait trop de temps en sa présence, elle perdait non seulement son teint de cadavre, mais passait aussi pour un grand brûlé pendant au moins un mois. Un mois, car elle n’était plus vraiment identifiable, que ce soit en tant que femme ou qu’être humain tout court. Elle prit la sur jupe qu’elle portait de son uniforme habituel d’anbu pour se faire de l’ombre sur le visage. Bien qu’elle fût noire et qu’il est connu que le noir attire la chaleur. Mais forcement, quand on est habillé entièrement en noir, c’est pas comme si on avait le choix. De toute façon, c’était sa faute, il n’avait qu’à pas être dans ce foutu tourbillon après tout. Dès qu’elle l’aurait retrouvé, il en prendrait pour son grade. Mais pour l’heure, elle s’inquiétait un peu quand même. Un peu seulement hein.

Puis Juuchan remarqua que Raitoke la suivait, comme prévu. Elle se remit à avancer, plus rapidement.

* * *

Pendant ce temps, un écureuil venait d’avoir une drôle d’expérience. Drôle à en mourir pour être exact, ça n’était pas peu dire. Alors qu’il venait de finir de cacher la énième noisette dans la terre de sa forêt, qu’il chercherait par la suite sans succès lorsque l’hiver arriverait, quelque chose qu’il n’avait encore jamais vu lui était soudain tombé sur la tête. A dire vrai, tomber est peut être léger comme mot, alors que pour l’écureuil, ce qui venait de lui atterrir sur la tête était plutôt de l’ordre du lourd. Ecraser serait donc un meilleur terme, c’est d’ailleurs cet attribut qu’il utilisera pour définir son corps alors que son âme était entrain de s’en détacher. De ses grands yeux, il put aussi considérer la chose qui lui avait coûté la vie. S’il avait espéré marquer l’univers par sa mort, ça n’était point le cas, la chose était une banale fiole au contenu jaune fluorescent. Dessus y était écrit « Potion de Virilité: A consommer avec prudence. ». C’est alors qu’il vit l’être avec lequel était tombée la fiole. Il rit.

A EN MOURIR.

* * *

Cela faisait bien une demi heure que Juuchan et Raitoke affrontaient le désert. Le vent s’était levé et la visibilité avait énormément baissée. Ils ne distinguaient désormais plus que les quelques mètres devant eux, et c’est avec peine qu’ils ne se perdaient pas de vue. Raitoke l’avait rejoint, se disant qu’il valait mieux rester à deux plutôt que de se perdre en cherchant le chemin pour rentrer au village. Et rentrer perdant. De plus, ils avaient toujours cette boule avec eux, et la mission n’était toujours pas terminée. Mais ça, Juuchan n’en avait plus rien à faire.

Soudain, le sable sur lequel se trouvait Juuchan se mit à bouger et un serpent noir en jailli rapidement. Il s’enroula tout au long de son corps, commençant par les jambes, passant par ses bras, la serrant le plus possible et l’empêchant ainsi de bouger pour partir, ou même de reprendre son Katana en main. La tête du serpent prit soudainement l’apparence d’un humain, qui sorti d’on ne sait où un Kunai. Une dizaine de ninjas jaillirent d’un coup du sable, se précipitant vers la cible capturée.

Raitoke, prit d’un élan sensé, du moins pour un ninja car toute personne sensée fuit lorsqu'elle se retrouve à un contre dix, avec pour seul partenaire la réplique de Sadako, ligotée qui plus est. Bref, prit d'un élan sensé pour un ninja, sorti ses deux poings américains avec lesquels il transperça rapidement deux des dix assaillants. Il envoya une paire de kunaï sur le serpent qui semblait lacérer Juuchan afin que celle-ci puisse se libérer, sans effet. C'est alors qu'il vit avec stupeur le pied d'une de ses deux précédentes victimes arriver en plein de son visage, accompagné du son -89, sifflant dans ses oreilles.

Celles de Juuchan elles sifflaient dans tout les sens, -80, -110, -290, etc... Ça n'arrêtait pas. Le bruit était oppressant, comme si il voulait absolument être entendu. Non, comme si c'était vital de l'entendre. Les huit autres ninjas l'encerclaient et lui assénaient des coups sans relâche. Le sang giclait dans tous les sens, et leurs uniformes, bien que noirs commençaient à en être teintés de rouge. Du moins, c'est ce que Raitoke pensait… Et ce qu'ils pensaient aussi. Pourtant Juuchan se sentait bien, si l'on omettait le son, le soleil et ce serpent. En fait, seul ce serpent en carton commençait à lui taper sur le système. Et quand quelque chose lui tape sur le système, elle pense aux TER pandus.

* * *

« Aoutch »

lYmlYm venait enfin de reprendre connaissance. Enfin, car il était entrain de refaire le rêve qu'il faisait à peu près 3.5 jours sur 14.5. Il avait compté car ce rêve le traumatisait, mais malheureusement pour vous, il ne souhaite pas en parler. Et puis c’est un cauchemar et non un rêve. Il avait donc reprit connaissance, les rayons du soleil traversaient les arbres feuillus de la forêt, et l'éblouissaient. Ils éclairaient son visage en nage, signe d'un rêve au stade vraiment avancé. Si Juuchan était avec lui, elle aurait pu nous confier que le lapin avait sans doute failli réussir à le manger. Heureusement pour son ego, et pour notre bonne conscience, elle n'était pas là.

Il regarda des deux côtés, mais où était elle ? Il se sentait perdu. Mais pas tant que ça, cette forêt... Oui, il l'avait déjà vu. Dans une vie parallèle sûrement. Car oui, lYmlYm croyait en la vie parallèle, il savait pertinemment que pendant qu'il dormait, l'autre vivait. Oui, l'autre, c'était son nom. Pas un ami imaginaire non, il parlait déjà à son cou, il n’avait pas besoin d’un autre ami imaginaire.

Peinant à se lever sur ses deux jambes, il put observer avec plus d'attention l'environnement qui l'entourait. La forêt était composée majoritairement d'arbres emphorm-digreck, connus notamment pour leur qualité en tant que combustible. Mais ce n'est pas ce qui l'interpella le plus, car il fini par regarder le sol.

Bon bon, en fait je sais pas pourquoi je poste ça. J'ai fais les trois quarts il y a de ça bien six mois, et bien que les deux premiers chapitres de la fiction me font toujours autant rire, celui ci n'est vraiment pas bon. Mais tant qu'à faire hein, ça fait toujours plus de choses à lire sur le site :3

7 septembre 2010

Welcome Voilà un blog rattaché a celui des

Welcome

Voilà un blog rattaché a celui des wonniens. Ici ils y as les fics des menbres. c'est un blog de fictions. De long romans, poème, histoires serons ici. Avis au lecteur et bonne lecture .

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